La Maison Blanche, victime de pirates russes

Selon le New York Times, des pirates russes ont réussi à accéder à des correspondances électroniques non classifiées de Barack Obama.

Selon le New York Times, des pirates russes sont parvenus, l’année dernière, à accéder à des correspondances électroniques de Barack Obama, notamment. Mais les échanges en question ne seraient pas classifiés.

La question des systèmes effectivement concernés n’a toutefois pas de réponse claire : no confrères indiquent que les pirates ont « eu accès aux archives d’e-mails de personnes internes à la Maison Blanche, et peut-être également externes, avec lesquelles Barack Obama a régulièrement communiqué ». Et c’est ainsi qu’ils ont pu consulter des messages envoyés à ces correspondants par le président des Etats-Unis. Car sa messagerie n’aurait pas été compromise. C’est au mois d’octobre dernier que l’intrusion a été découverte. Les systèmes concernés à la Maison Blanche au été nettoyés rapidement.

Mais d’après nos confrères, les attaquants auraient également réussi s’infiltrer « profondément » au sein des systèmes non classifiés du département d’Etat, l’équivalent américain du ministère des Affaires étrangères. Là, en revanche, le nettoyage aurait pris bien plus de temps.

Les sources du New York Times établissent un lien avec la Russie, un « angle particulièrement préoccupant », indique d’ailleurs un officiel. Début avril, CNN allait plus loin, assurant que les pirates russes impliqué avaient eu accès à des informations sensibles « comme des détails non publics de l’agenda du président ». Et selon la chaîne de télévision, ces pirates seraient restés cachés au sein des systèmes du département d’Etat « durant des mois ».

Ces révélations surviennent alors que le secrétaire à la Défense, Ashton Carter, a assuré la semaine dernière que des pirates russes s’étaient infiltrés dans les systèmes non classifiés du Pentagone. Mais aucun lien entre les deux incidents ne semble avoir été établi, pour l’heure.

 

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