Microsoft déploie Skype for Business

Microsoft commence à déployer Skype for Business avec la mise à jour d’avril d’Office 2013, ainsi qu’auprès de ses clients Office 365, marquant la fin de sa marque Lync pour les communications unifiées.

Microsoft avant initialement annoncé en novembre dernier la fusion officielle de Skype et de Lync dans une nouvelle solution baptisée Skype for Business. Dans un billet de blog, Gurdeep Pall, vice-président Skype et Lync chez l’éditeur, avait alors expliqué vouloir réunir l’expérience utilisateur familière de Skype et les fonctions entreprises de Lync, liées notamment à la sécurité, à la conformité, et aux possibilités d’administration.

Les utilisateurs de Lync Online dans Office 365 vont commencer à voir Skype for Business apparaître dans les prochaines semaines. Mais les administrateurs des entreprises le souhaitant pourront toutefois revenir à l’ancienne interface utilisateur de Lync pour disposer de plus de temps dans leur préparation au changement. Sur son site Web, Microsoft propose d’ailleurs une page d’aide à la conduite du changement et détaille comment activer ou désactiver l’interface utilisateur Skype pour Lync.

Chez Skype, Sean Wilson explique que Microsoft s’est appuyé sur les informations collectées auprès des 300 millions d’utilisateurs de Skype pour construire une expérience centrée sur l’utilisabilité. L’éditeur a ainsi intégré des capacités de transfert de fichier par glisser-déposer et a choisi de conserver les émoticons habituels.

Le nouveau produit est intégré à Office afin d’apporter à l’usage de la suite bureautique des fonctionnalités telles que la présence, la messagerie instantanée, les appels audio et vidéo, et les réunions en ligne.

Skype for Business permettra de communiquer avec les utilisateurs de la solution de communications unifiées internes à l’entreprise, mais également externes. Il sera également proposé sous la forme d’une option à Office 365, à partir de 2 $ par utilisateur et par mois, pour un ensemble de fonctionnalités de base.

Avec nos confrères de ComputerWeekly (groupe TechTarget)