BlackBerry peine toujours à vendre des terminaux
Le Canadien continue de remonter la peine, malgré des ventes de smartphones toujours en baisse.
BlackBerry vient de présenter les résultats pour le quatrième trimestre de son exercice fiscal 2015, clos le 28 février dernier.
Dans un communiqué, John Chen, Pdg du Canadien, affiche un optimisme prudent : « au cours de cette année écoulée, notre attention s’est concentrée sur la consolidification de son finances et sur la création d’une stratégie de croissance sur plusieurs années, en investissant dans notre offre. Nous avons désormais une très bonne maîtrise de nos marges et nos projets produits sont bien accueillis ».
Dans les chiffres, BlackBerry a réalisé 660 M$ de revenu au cours de ce trimestre, pour un bénéfice net de 28 M$. Le signe, peut-on être tenté de voir, d’une santé retrouvée. Pour mémoire, le Canadien a revendiqué, fin décembre dernier, son premier bénéfice depuis sept trimestres. Une performance doublée de la génération d’un cash flow positif de 43 M$. Au cours du trimestre écoulé, celui-ci a presque été multiplié par deux pour atteindre 76 M$.
Mais tout n’est pas rose. BlackBerry explique avoir réalisé 42 % de son chiffre d’affaires avec la vente de matériels, contre 47 % pour les services et 10 % pour le logiciel – à 67 M$, en progression de 20 % sur un an.
Mais les ventes de terminaux du groupe ne sont toujours brillantes. Ainsi, 1,6 millions de BlackBerry ont été vendus aux utilisateurs finaux au cours du trimestre écoulé. Contre 1,9 millions d’unité au trimestre précédent, et 2,4 millions six mois plus tôt. Ou encore 4,3 millions au troisième trimestre de l’exercice fiscal 2014…
Dans son communiqué, BlackBerry précise au passage avoir envoyé quelque 1,3 million de smartphones à son réseau de distribution, au cours du trimestre écoulé. Il souligne en outre une bonne nouvelle : le prix de vente moyen unitaire était de 211 $ au quatrième trimestre de son exercice fiscal 2015, contre 180 $ au trimestre précédent.
Pour l’exercice fiscal nouvellement entamé, BlackBerry limite les prévisions, se contentant de souligner que le groupe « étend ses capacités de distribution » et que ces efforts devraient offrir des bénéfices concrets « à un moment, au cours de l’exercice fiscal 2016 ».