Getty Images

Sécurité cloud : l’acquisition à 23 milliards de dollars qui n’aura pas lieu

Selon la presse spécialisée israélienne, la jeune pousse Wiz.io a refusé l’offre de rachat d’Alphabet, la maison mère de Google. Sa direction et ses actionnaires semblent avoir préféré miser sur une introduction en bourse.

Le rachat de la jeune pousse Wiz.io par Alphabet, la maison mère de Google, n’aura pas lieu. L’offre de 23 milliards de dollars a été déclinée.

C’est dans un e-mail à ses collaborateurs qu’Assaf Rappaport, PDG de Wiz, l’annonce, indique que « nous avons choisi de continuer notre chemin » pour développer la jeune pousse. Prochaines étapes : chiffre d’affaires annuel récurrent de 1 milliard de dollars et introduction en bourse.

La semaine dernière, le Wall Street Journal, avait fait état de l’offre record d’Alphabet. Mais les investisseurs de Wiz, au premier rang desquels ses fondateurs, ont vraisemblablement estimé pouvoir retirer plus, demain, d’une entrée en bourse, que d’une vente à Alphabet, même pour un prix doublant quasiment la valorisation de la jeune pousse et représentant près de 12 fois les sommes levées à date.

De fait, il y a deux mois, Wiz – éditeur d’une plateforme de protection des applications Cloud-natives (CNAPP) – a annoncé avoir levé 1 milliard de dollars, la valorisant à 12 milliards de dollars, et portant le total des fonds levés par l’entreprise à 1,9 milliard de dollars. 

Ce dernier tour de table a été mené par Andreessen Horowitz, Lightspeed Venture Partners et Thrive Capital, avec la participation de Greylock, Wellington Management, et des investisseurs existants tels que Cyberstarts, Greenoaks, Howard Schultz, Index Ventures, Salesforce Ventures et Sequoia Capital. 

Salesforce Ventures avait participé à la levée de fonds de série B, au printemps 2021, aux côtés de Blackstone et d’Aglaé Ventures – le fonds d’investissement du groupe Arnault. 

Wiz a été fondée par le PDG Assaf Rappaport, le CTO Ami Luttwak, le vice-président produit Yinon Costica, et le vice-président R&D Roy Reznik. Tous trois sont passés chez Adallom. 

Adallom, acquis par Microsoft en juillet 2015 pour 320 millions de dollars, a joué un rôle crucial dans le développement du service Cloud App Security de Microsoft. Ce service permet de surveiller et de contrôler l’utilisation des applications SaaS au sein des entreprises. À la suite de cette vente, Assaf Rappaport avait occupé le poste de directeur général de la R&D chez Microsoft Israël.

Pour approfondir sur Sécurité du Cloud, SASE