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La signature électronique se démocratise doucement, mais sûrement

Selon une étude de l’IFOP pour l’éditeur normand Yousign, la finance, le juridique, les RH ou les directions générales seraient les plus gros utilisateurs de e-signature. Le secteur public serait légèrement en retard.

L’éditeur cannais de solutions de signature numérique, Yousign, a fait réaliser par Ipsos un état des lieux des usages et des perceptions qu’ont les professionnels de la signature électronique.

Premier enseignement, cette forme de signature s’est – enfin, diront certains – imposée dans les entreprises. 8 professionnels sur 10 (78 %) déclarent aujourd’hui avoir confiance en elle.

Ce chiffre monte à 87 % dans les départements Finances/Juridique/RH/et chez les CEO.

Côté utilisation réelle, 75 % disent déjà utiliser la signature électronique dans leur vie personnelle ou encore dans leur activité professionnelle. Cette utilisation est plus marquée dans le secteur privé (77 %) que dans le public (70 %).

Sans surprise au regard des chiffres sur la confiance, l’usage est particulièrement élevé dans les départements Finances/juridique/RH/CEO à 84 %.

Une démocratisation récente

Alors que la signature électronique existe depuis une quinzaine d’années, sa réelle démocratisation a eu lieu récemment. À peine 22 % des professionnels disent l’utiliser depuis plus de 5 ans et la majeure partie l’utiliserait depuis plus d’un an et moins de 3 ans.

Il resterait encore « près d’un quart des professionnels en France [N.D.R. : en fait 22 %] qui n’ont jamais utilisé la signature électronique », note l’étude qui cite les 55-75 (29 %) et le secteur public (30 %).

Les principaux usages internes de cette signature sont, dans l’ordre : approuver des documents ou des processus (49 %), valider des documents officiels (41 %) et faciliter la collaboration à distance (34 %).

En usages externes, cette signature est utilisée pour finaliser des contrats avec des clients ou des fournisseurs (40 %), pour soumettre des documents légaux (33 %) et pour fournir une preuve d’identité (30 %).

En attendant l’IA

Le principal avantage perçu par les sondés est le gain de temps (48 %) et la simplicité (41 %), dans un cadre où la charge administrative est perçue comme stressante.

Dernier enseignement, pour l’avenir, 35 % des professionnels français attendent l’intelligence artificielle qui pourrait, d’après eux, contribuer à renforcer la sécurité de la signature électronique.

Quant aux domaines susceptibles de bénéficier le plus demain de la signature électronique (avec ou sans IA), ce sont, dans l’ordre, l’Administration (58 %), le secteur bancaire et financier (54 %), l’immobilier (38 %) et le domaine de la Santé sur les consentements électroniques et les dossiers médicaux (31 %).

Pour approfondir sur GED, signature électronique et partage de fichiers

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