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Le travail hybride toujours plébiscité en France (étude)
Selon une étude de Zoom, sept Français sur dix travailleraient en mode hybride. Ce chiffre – uniformément réparti entre fonctions et tailles d’entreprises – montre que le retour à 100 % au bureau voulu par certains dirigeants se heurte à un changement de paradigme.
Selon une récente enquête menée par Zoom, la plateforme de communications unifiées, 72 % des travailleurs français exerceraient désormais en mode hybride, c’est-à-dire en mélangeant présentiel et télétravail.
L’étude, réalisée en mars-avril auprès de clients et prospects de Zoom, révèle que seuls 16 % des répondants travaillent à 100 % en présentiel, tandis que 12 % sont en 100 % télétravail.
Le travail hybride prédomine, quelle que soit la taille de la ville, de la grande agglomération (76 % en hybride) au village (73 %).
Idem pour les tailles d’entreprises qui plébiscitent toutes l’hybride : des free-lance (88 %) aux grandes entreprises (76 %), en passant par les ETI (61 %), les PME (54 %) et les TPE (54 %).
Ce mode est également présent à tous les niveaux hiérarchiques, des employés (70 %) aux vice-présidents (50 %).
Le 100 % présentiel a du plomb dans l’aile
« Il est clair que les rencontres en personne sont essentielles pour établir des relations solides et de confiance entre collègues », rappelle Charlotte Nizieux, la directrice marketing de Zoom France. « Toutefois, la majorité apprécie également la flexibilité de pouvoir travailler depuis n’importe quel endroit. »
Il y a un an, une autre étude avait fait le même constat. Commandée par Slack à OpinionWay, elle montrait que les employés français veulent amplifier les pratiques du travail hybride – comme les échanges asynchrones – pour gagner en flexibilité, horaire et lieu géographique.
Reste que cette appétence pour le travail à distance n’est pas forcément partagée de manière unanime par les directions. Dès 2022, Microsoft constatait que 50 % des dirigeants envisageaient un retour à 100 % au bureau de managers.
Le projet ne s’est pas réalisé. Mais les différences d’appréciations restent fortes, comme le montrent les exemples des grands éditeurs de la Silicon Valley, qui après avoir vanté les mérites du télétravail, « invitent » leurs employés à revenir au bureau le plus possible, mais peinent à le faire.
Pour la petite histoire, parmi ces acteurs on trouve… Zoom.