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Windows 10 : une facture salée pour les mises à jour de sécurité étendues

Les entreprises souhaitant continuer d’exploiter Windows pour leurs postes de travail, tout en bénéficiant de mises à jour de sécurité de la part de Microsoft, devront sortir le chéquier. Un sentiment de déjà-vu.

C’est officiel : la fin du support de Windows 10 approchant à grands pas, Microsoft a détaillé comment – et à quel prix – continuer de l’exploiter pour ses postes de travail, tout en continuant de recevoir des mises à jour de sécurité.

La mécanique est rodée. Ceux qui ont géré la fin de support de Windows 7 ne seront pas surpris. 

Le 14 janvier 2020, Windows 7 sortait ainsi de sa phase de support étendu. Une étape qui marquait la fin des mises à jour de sécurité gratuites pour ce système d’exploitation client sorti… fin 2009. 

Moyennant finances, les entreprises déterminées à repousser la migration vers Windows de certains parcs avaient alors deux options pour continuer à utiliser Windows 7 trois ans de plus : payer pour recevoir des mises à jour de sécurité, les Extended Security Updates (ESU ; ou exécuter Windows 7 dans des machines virtuelles dans le cadre du service Windows Virtual Desktop, WVD).

L’histoire va se répéter au mois d’octobre 2025, avec Windows 10, un peu plus de 10 ans avant son lancement effectif, suivant une logique comparable.

Les clients de Windows 365 vont pouvoir profiter des ESU gratuitement pour les postes Windows 10 y accédant afin d’utiliser un PC en mode cloud sous Windows 11. Cela vaudra aussi pour les instances Azure Virtual Desktop (AVD) Windows 10. Les autres devront sortir le chéquier.

Microsoft vient de dévoiler les tarifs. La licence de base sera facturée 61 $ par poste et par an pour la première année. Ce prix sera doublé chaque année, passant donc à 122 $ pour la seconde année, puis 244 $ pour la troisième. Et attention : les entreprises souhaitant souscrire à partir de la seconde année devront également payer rétroactivement pour la première. 

Pour les entreprises décidant d’adopter une solution de gestion de parc en mode cloud signée Microsoft (Intune ou Windows Autopatch), l’addition sera moins salée avec une remise d’environ 25 %. Mais pas par poste, cette fois-ci : par utilisateur, avec jusqu’à 5 appareils chacun. 

Microsoft prévoit une tarification spécifique pour les organisations à but non lucratif, mais ne l’a pas encore précisé. Le monde de l’enseignement bénéficiera quant à lui de prix cassés, à partir de 1 $ par poste et par an pour la première année des ESU.

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