Fotolia RAW - stock.adobe.com

IFS Cloud s’attaque au reporting ESG et à l’économie circulaire

La mise à jour 23R2 IFS Cloud s’enrichit de deux outils pour gérer le reporting extra-financier. Dans la continuité des stratégies pour améliorer la durabilité, l’ERP propose également des fonctionnalités pour mettre en place une économie circulaire.

IFS a dévoilé la mise à jour 23R2 de son ERP Cloud. L’ajout principal est un duo de fonctionnalités liées à l’ESG (critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) et au développement durable avec Cloud Emissions Tracker – pour calculer les émissions d’une entreprise, et Cloud ESG Lobby – un tableau de bord sur les rapports environnementaux, sociaux et de gouvernance.

La plupart des données nécessaires pour calculer les indicateurs EGS se trouvent déjà dans IFS Cloud, son ERP SaaS lancé en 2021 qui intègre ERP, HCM, CRM, EAM et FSM, insiste Caitlin Keam, chargée des produits ESG chez l’éditeur. Ces informations vont des données de consommation (provenant des factures) aux données financières, en passant par celles sur les employés, ajoute-t-elle.

« Les impératifs de rapports [ESG] et les réglementations, comme CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) en Europe, sont là. Il est stratégique pour nous de les intégrer », continue Caitlin Keam. D’autant que d’autres zones géographiques, à commencer par les États-Unis, travaillent sur des obligations du même type. « C’est pour cela que nous adoptons une approche normalisée afin que les initiatives de nos clients en matière d’ESG soient cohérentes au niveau mondial ».

Cloud ESG Lobby centralise tous les KPI ESG. « Cela signifie que les informations et les données de durabilité sur lesquelles les clients travaillent ne sont plus bloquées dans des feuilles de calcul ou des silos ».

IFS Cloud Emissions Tracker et ESG Lobby sont disponibles en beta test sur demande.

IFS Cloud se dote également de fonctionnalités pour planifier et gérer des pratiques de l’économie circulaire (remanufacturing, reverse supply chain, etc.). Par exemple, l’ERP permet de calculer les coûts de retour des produits, puis de leur désassemblage et de leur réusinage.

Pour Isaac Gould, directeur de recherche chez Nucleus Research, la mise à jour est importante pour des clients qui doivent respecter de nouvelles normes réglementaires.

De son point de vue, qui corrobore celui de Caitlin Keam, il est logique que ce reporting ESG se fasse dans l’ERP, puisque c’est là que se trouvent déjà les factures, les bons de commande et les données fournisseurs, « plutôt que d’avoir à l’externaliser et à construire des intégrations, ce qui serait très coûteux et prendrait beaucoup de temps », souligne-t-il.

Il n’en reste pas moins que certaines données ESG ne proviennent pas de l’ERP – par exemple, celles de la chaîne d’approvisionnement et de la logistique sont souvent gérées par d’autres applications spécialisées.

« Une fois que vous aurez ESG Lobby, vous ne serez pas au bout de vos peines pour autant », résume-t-il. « Vous aurez probablement besoin d’extraire des données d’autres sources pour dresser un tableau complet de l’ESG de votre organisation ».

L’ajout de fonctionnalités pour les opérations circulaires est également bienvenu dans une optique ESG et de développement durable, estime Isaac Gould. Les entreprises veulent en effet de plus en plus maximiser leurs actifs et leurs matériaux en donnant une seconde vie (et une seconde vente) à leurs produits après un retour.

Pour approfondir sur ERP (PGI)