Applications & Données n° 21 : le collaboratif passe à l’échelle spatiale
Ce trimestre, dans votre revue dédiée aux applications et à la gestion des données : un grand dossier visio sur Mars (avec la NASA et le CNES), mais aussi des projets numériques durables « bien sur Terre », avec les coulisses d’Ecogy de Renault ou des IA génératives « efficientes ».
« Is there life on Mars », chantait David Bowie. L’été est la saison idéale pour sortir une lunette astronomique et regarder la Lune, Mars, ou nos galaxies voisines et rêver à cette question.
Y a-t-il rapport avec l’IT (le cœur d’Applications & Données), demanderez-vous ?
Oui, il y en a un. Car dans chaque exploration spatiale, il y a des outils informatiques et des évolutions majeures pour l’IT sur Terre. D’où le parti prix de ce numéro d’été 2023 de faire une plongée dans des domaines clefs de l’informatique d’entreprise qui motorise cette exploration : le collaboratif, le réseau, la visio.
Vous ne le saviez peut-être pas, mais WebEx de Cisco a par exemple été embarqué dans la capsule Orion du projet Artemis, dont le but est d’amener à nouveau des humains sur la Lune. La Lune qui, demain, sera une rampe de lancement pour Mars.
Y aura-t-il de la visio sur Mars ? Oui. Et non. Nous vous expliquons pourquoi dans le grand dossier de ce trimestre sans réponse de Normand.
Ecogy de Renault
Dans ce numéro également, nous continuons une série de quatre articles sur la transformation numérique de Renault, après son accord stratégique avec Google et GCP.
Le constructeur iconique français nous a en effet ouvert grandes les portes de ses projets.
Après avoir abordé la manière dont Renault a unifié la récolte des données dans ses usines, ce trimestre, Application & Données vous dévoile « Ecogy », la plateforme Data de Renault pour piloter la consommation de ses usines, qui mêle analytique et visualisation en temps réel afin d’obtenir des économies conséquentes.
Dans le prochain numéro, nous reviendrons sur deux autres pans – tout aussi majeurs – de cette transformation digitale en cours : les utilisations concrètes de l’IA dans ses processus industriels et l’embarqué (les véhicules « software defined » et les « vehicules as a service »).
Un peu de CX avec une vraie CDP dans l’hôtellerie
Toujours dans les données, mais côté CX cette fois, Applications et Données vous emmène dans les coulisses de la Customer Data Platform de la chaîne d’hôtellerie B & B – dont l’activité bat son plein en période de vacances.
La chaîne vous explique l’intérêt qu’elle tire de cette plateforme de gestion des données clients de nouvelle génération.
À lire également dans ce numéro dans l’univers des données, un entretien exclusif avec le CEO de Qlik qui explique sa stratégie et ses plans après le rachat de Talend. Une évolution plus que majeure pour l’éditeur de BI.
IA générative et (in) dépendance
Connaissez-vous LightOn ? Cette société française pourrait bien être une des plus prometteuses… si elle arrive à se faire un nom auprès des DSI européens.
Ce numéro met un coup de projecteur sur cette alternative locale, souveraine, sérieuse, et opérationnelle, à OpenAI. LightOn propose des modèles d’IA générative sur mesure, utilisables sur l’infrastructure de son choix, et qui permettent de garder les données sensibles d’une entreprise derrière ses murs.
Son co-CEO (et un des quatre cofondateurs) Igor Carron insiste sur l’intérêt de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Il met en garde les organisations contre la solution de facilité qui consiste à n’utiliser que les API d’OpenAI. Bénéfique dans un premier temps, cette option créerait une « dépendance » dans un deuxième, alors qu’elle est évitable.
Les grands éditeurs comme Google (à lire dans ce numéro avec des cas d’usages de clients, prudents), Salesforce (cf. le compte rendu de l’étape française de son World Tour) ou Zoom ne s’y sont d’ailleurs pas trompés. Ils ont eux aussi passé des partenariats avec OpenAI, mais en diversifiant leurs LLMs, avec d’autres alliances ou avec des développements internes.
Cette stratégie d’indépendance n’est pas réservée qu’aux « gros ». C’est aussi celle choisie par le Lyonnais Esker (à lire également dans ce numéro).
Ce choix permet aussi de contrôler la puissance des algorithmes et leurs consommations énergétiques. Et donc l’empreinte carbone du projet de votre organisation.
En plein essor des indicateurs ESG, cette dimension (que l’on retrouve chez Renault avec Ecogy) n’est pas négligeable. Loin de là. En résumé : les professionnels de l’IT et des données peuvent très bien avoir la tête dans les étoiles, les yeux rivés vers Mars et vouloir lutter contre le réchauffement climatique en gardant les pieds bien sur Terre.