IA générative : OnlyOffice met (lui aussi) du GPT dans sa suite bureautique
L’éditeur d’outils bureautiques open source, Ascencio System suit de près la tendance du marché en proposant désormais un plug-in pour sa suite OnlyOffice qui permet de la connecter, via l’API, aux services d’intelligence générative d’OpenAI.
La tendance de cette année étant à l’IA générative, Ascencio System – l’entreprise qui développe et commercialise OnlyOffice – vient de sortir un plug-in ChatGPT à l’occasion d’une mise à jour d’ONLYOFFICE Docs (son Word maison qui passe en v7.4).
Ce plug-in sera disponible dans tous les produits et toutes les éditions de la suite, précise Ascencio.
L’activation diffère légèrement entre les versions. Pour celle sur site (Desktop), il faudra auparavant télécharger le plug-in sur GitHub. Dans la version cloud, il suffira de l’activer dans les modules complémentaires.
Mais dans les deux cas, il faudra avoir souscrit un abonnement auprès d’OpenAI pour accéder à l’API. « N’oubliez pas que l’API ChatGPT est une fonctionnalité payante », insiste l’éditeur qui rappelle que la tarification de cette IA générative est difficile à prévoir avec précision, car elle repose sur la notion de « jetons » et non de « caractères générés ».
Ascencio System
Conséquence du passage par l’API (par rapport à une intégration native), les utilisateurs pourront – ou devront, selon le point de vue – paramétrer l’usage de ChatGPT (choix du modèle, longueur maximale, « température » de la réponse et/ou Top P, etc.)
« De nombreuses utilisations populaires de ChatGPT se retrouvent dans l’écriture de textes. C’est pourquoi l’intégration d’un tel outil dans une suite bureautique peut être d’une grande aide dans les tâches quotidiennes d’édition de documents » vante Ascencio System.
Les cas d’usages mis en avant pour ce plug-in sont assez semblables à ceux imaginés par Microsoft et par Google : génération de plan pour un exposé, d’un brouillon de texte, d’un tableau, d’un code (HTML pour une page web par exemple).
ChatGPT est également capable de traduire, de résumer ou au contraire de produire un texte à partir de quelques notes. Plusieurs usages apparaissent également pour les présentations (pour automatiser la création de slides en fonction de demandes précises) et les tableurs (écriture de formules en fonction d’une demande en langage naturel, etc.).
À noter cependant qu’un flou persiste sur la confidentialité des données traitées par ce plug-in. La version « web » de ChatGPT utilise clairement pour son apprentissage toutes les données que lui soumettent les utilisateurs. Les choses sont un peu différentes avec l’API puisqu’OpenAI s’engage à ne pas le faire. Reste qu’Ascencio System joue la prudence et insiste auprès de ses clients sur le fait qu’« il n’est pas conseillé de partager des données sensibles avec ChatGPT ».