USF : Gianmaria Perancin rempile pour un 6e mandat de président
À cette occasion, l’association des utilisateurs francophones de SAP a réaffirmé sa feuille de route, dont un des points clefs est de dialoguer avec tous les acteurs de l’écosystème pour mieux influer sur les décisions globales – techniques et commerciales – de l’éditeur.
L’association des utilisateurs francophones de SAP, l’USF a réélu Gianmaria Perancin comme président pour un 6e mandat consécutif.
À cette occasion l’USF a présenté ses objectifs pour 2023. Des objectifs que l’association résume, en clin d’œil, par 3 lettres : E.R.P.
Le « E » pour « Élargir ». L’USF revendique aujourd’hui 3 700 membres, qui représentent 75 % du CAC 40, 66 % du SBF 120 et 50 entités publiques, en France et en Suisse Romande. L’association veut élargir cette base pour « mieux représenter, en nombre et en diversité, les utilisateurs de toutes les solutions SAP », à savoir les PME et les PMI (actuellement 20 % des membres de l’USF).
Le « R » pour « renforcer les liens avec les autres acteurs » européens et mondiaux de l’écosystème SAP (DSAG, USAG, etc.) et plus largement de l’ERP (AUFO) et de l’IT (Cigref). Une nécessité pour mieux aborder des problématiques comme le RGPD et la facturation électronique, mais aussi la nouvelle loi de programmation militaire attendue au Parlement, les enjeux grandissants autour de la cybersécurité, ou encore le projet de Data Act européen. « Tous ces sujets vont impacter nos environnements SAP », note Gianmaria Perancin.
Le « P », enfin, pour « partager sur les nouvelles technologies de SAP ». Et là encore les sujets ne manquent pas : S/4HANA, Rise (« une offre jugée encore trop complexe par les adhérents et apportant peu de valeur », dixit l’USF), SAP Business Technology Platform ou encore SAP Build (les solutions qui s’adressent spécifiquement aux « citizen developers » et à l’automatisation des processus).
« L’USF va […] analyser, en toute objectivité, l’intérêt de ces nouvelles solutions », promet l’association qui affiche cependant par ailleurs un esprit qui se veut à la fois constructif et positif avec tous les niveaux de SAP (France, Europe et monde).
Dialoguer avec SAP France « mais aussi avec l’équipe européenne à Londres et avec le siège mondial à Walldorf » est une obligation, estime Gianmaria Perancin qui souligne que la filiale locale est pour partie tributaire des décisions – aussi bien techniques (cloud souverain ou pas cloud souverain dans Rise) que commerciales (audit ou pas audit ?) – prises à plus haut niveau.
Il y a fort à parier que tous ces sujets seront au cœur de la Convention USF 2023, prévue les 11 et 12 octobre à Nantes.
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