Magazine Storage 34 : les alternatives européennes aux fournisseurs américains
Ce trimestre, le magazine Storage vous invite chez des acteurs qui mettent au point des solutions de stockage à moins de quatre heures de Paris. Dans ce numéro également : un dossier sur les pièges des offres de stockage en ligne, et le témoignage des laboratoires SeqOIA qui ont sauvé leur activité grâce à une stratégie IT particulièrement innovante.
À l’heure où le passage au cloud s’entrechoque avec les appels du gouvernement à plus de souveraineté numérique, la rédaction de Storage s’est demandée s’il existait une alternative européenne aux solutions américaines. Les clouds français – en tête des offres européennes, d’ailleurs – sont parfaitement connus du public. Mais leurs offres hybrides ont souvent pour objet l’interconnexion de leurs services avec des produits américains : VMware, NetApp, Microsoft, Pure Storage, Veeam et d’autres.
À la faveur de reportages sur le vieux continent, nous avons rencontré des éditeurs et des fabricants de solutions d’infrastructure qui n’ont pourtant rien à envier aux productions de la Silicon Valley. Le constat est clair : oui, il est aujourd’hui possible de mettre dans son datacenter des produits de stockage qui ont été conçus à moins de quatre heures de Paris.
Dans ce numéro, nous vous invitons chez le Bulgare StorPool (qui revendique avoir mis au point le SDS le plus rapide du monde), chez le Belge Nodeum (qui indexe les contenus d’une entreprise pour les déplacer sur le stockage le plus rentable), et chez le Suisse Cleondris (qui a développé tout un environnement d’administration orienté protection des données autour des installations NetApp). Et, bien entendu, nous ouvrons ce numéro avec le Français Atempo, spécialiste de la sauvegarde, qui projette de standardiser la protection des données et des SI sur du stockage objet.
À vrai dire, les acteurs européens du stockage et de l’infrastructure sont si nombreux et leurs approches si variées qu’un numéro dédié n’aurait pas suffit à les présenter tous. La liste évoquée ici est donc assurément incomplète. Elle est plutôt à prendre comme une invitation à découvrir d’autres pépites européennes (dont nous tâcherons de nous faire écho dans de prochains numéros).
Storage s’est aussi intéressé ce trimestre au projet titanesque des laboratoires SeqOIA. Mandatés par le gouvernement pour produire des diagnostics génomiques « hauts débits », l’organisation doit relever le défi de réaliser 6 000 séquençages génomiques par an d’ici à 2025. L’enjeu est de faire de la France le champion de la prise en charge innovante des patients. Sauf que, peu après avoir déployé un cluster Lustre (un classique du stockage dans le milieu de la recherche), l’informatique s’est écroulée sous les assauts de la quantité phénoménale des requêtes. Nous vous proposons de voir dans nos pages quelle solution a été trouvée pour augmenter les débits sans démultiplier la coûteuse capacité de stockage.
Storage revient aussi ce trimestre sur les impacts de la pénurie de composants électroniques. Le problème n’est toujours pas terminé. Pire, il s’entretient dans un étonnant cercle vicieux. Plus des équipements de stockage tardent à être livrés aux entreprises – faute de puces ou d’alimentation – moins les entreprises en ont besoin. Et moins elles passent commande pour relancer la production. Notre article fait le point sur les écueils rencontrés et sur les alternatives mises en place par les clients.
Enfin, en attendant que les questions de souveraineté du cloud soient tranchées, nous faisons un tour complet des points de vigilance à avoir vis-à-vis des caractéristiques des services de stockage en ligne. Types de stockage, disponibilité, IOPS, hiérarchisation, récupération, frais cachés et sécurité sont passés en revue.
Bonne lecture !
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