Alors que les Jeux olympiques de Pékin se terminent, les organisateurs expliquent comment le cloud a amplement simplifié et amélioré le travail des diffuseurs.
Alors que les Jeux olympiques d’hiver de 2022 à Pékin touchent à leur fin, l’unité en charge de la diffusion des images au Comité international olympique (CIO) a levé le voile sur la technologie qui a permis aux fans de sport du monde entier de profiter de l’événement : le cloud public d’Alibaba.
L’entité Olympic Broadcasting Services (OBS) s’est en effet appuyée sur le portefeuille de services en ligne de l’hébergeur chinois pour permettre à plus de 20 diffuseurs du monde entier d’accéder aux images en direct. Utiliser cette ressource a, selon OBS, permis de fournir une expérience de visionnage plus immersive que d’habitude, à partir d’un éventail de points de vue beaucoup plus large.
« Le cloud est l'un des changements technologiques les plus profonds de notre fonctionnement. »
Yiannis ExarchosPDG d'OBS
« Le cloud est l’un des changements technologiques les plus profonds de notre fonctionnement. Il offre non seulement aux diffuseurs une efficacité sans précédent, mais aussi des possibilités infinies pour faire transparaître l’effervescence des Jeux olympiques auprès d’un public le plus large possible », indique le PDG d’OBS, Yiannis Exarchos.
Selon les estimations d’OBS, plus de 6 000 heures de contenu auront été produites par ses soins pendant les deux semaines de jeux, dont 900 heures de couverture en direct des sports et des cérémonies, ainsi que 1 200 heures de séquences de compétition. Il s’agirait d’un record.
OBS s’était appuyé une première fois sur le cloud d’Alibaba lors des Jeux olympiques de Tokyo en 2020. Pour autant, il s’agissait d’un galop d’essai, avec des moyens bien plus modestes que ceux qui ont été déployés cette fois-ci. Alibaba et OBS se sont entendus sur cette collaboration dès 2017 ; leur partenariat doit durer jusqu’en 2028.
Débarrasser les diffuseurs des contraintes économiques et matérielles
L’avantage principal du partenariat technologique entre OBS et Alibaba est que les diffuseurs n’ont plus besoin de déployer leur propre matériel sur place pour capturer et rapatrier les images.
« Grâce au cloud, un plus grand nombre de médias peuvent se permettre d’acquérir des droits de diffusion. »
Selina YuanDG activités internationales, Alibaba
« Cela conduit à une augmentation significative de la productivité des diffuseurs, tandis que la stabilité, l’élasticité et l’agilité du cloud garantissent également la qualité de la diffusion, même lors des événements les plus populaires qui subissent des pics de connexion. »
« Cela permet aussi aux diffuseurs, qui pour une raison quelconque ne peuvent pas être sur place lors des Jeux, de couvrir tout de même l’événement », ajoute Selina Yuan, qui dirige les activités internationales chez Alibaba Cloud. Interrogée sur les raisons qui auraient pu empêcher les diffuseurs de se rendre sur place, Selina Yuan rétorque qu’une infrastructure sur site demande des investissements particulièrement lourds.
« Nous espérons que les technologies en cloud contribueront encore à réduire les coûts associés à la diffusion, mais aussi à renforcer la couverture des Jeux olympiques. Grâce au cloud, un plus grand nombre de médias peuvent se permettre d’acquérir des droits de diffusion et aussi mieux accéder aux contenus en direct qui les intéressent », conclut-elle.
