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Le ministère de l’Intérieur britannique a transféré ses applications sur Oracle Cloud
Le Home Office, le ministère de l’intérieur britannique, vient de terminer le déploiement de la suite d’applications cloud d’Oracle pour toutes ses fonctions et ses 35 000 personnels. D’autres ministères suivront.
Le ministère de l’Intérieur britannique – le Home Office – vient d’élargir le périmètre de son déploiement des Fusion Apps. La suite d’applications et l’ERP cloud d’Oracle concernent désormais la totalité de ses 35 000 employés et couvrent à présent les RH, la paie, les finances, le support client et l’analytique.
Selon l’éditeur, le ministère a mis en œuvre Oracle Fusion Cloud Human Capital Management pour les RH (et la paie) ainsi qu’Oracle Fusion Cloud Customer Experience (CX) pour le service et le support. Ces deux briques s’ajoutent à celles du projet ERP initial avec Oracle (finances, gestion des approvisionnements et systèmes de dépenses).
Jill Hatcher, responsable des ressources humaines du Home Office, a déclaré dans un communiqué commun avec Oracle que son ministère « est l’un des plus importants et des plus complexes du Royaume-Uni à avoir migré avec succès l’ensemble de ses services financiers, commerciaux (sic), RH et paie dans le cloud. Ce programme a ouvert la voie à d’autres ministères qui souhaitent s’appuyer sur notre expérience. Cette mise en production est une étape essentielle dans la mise en place de technologies métiers qui sont plus centrées sur l’utilisateur et qui permettront au ministère de l’Intérieur d’évoluer en permanence ».
Pour Steve Miranda, Executive VP du développement des applications chez Oracle, cette décision de passer au SaaS de l’éditeur américain « aidera [aussi] le ministère à apporter plus de valeurs aux citoyens britanniques ».
Jill HatcherHome Office
Dans un échange avec nos collègues de Computer Weekly (groupe TechTarget également propriétaire du MagIT), le dirigeant souligne qu’il s’agit d’un « exemple typique de l’évolution de nos clients vers le SaaS ».
« C’est un bel exemple de grande organisation – [historiquement] plus prudente ou conservatrice que des entreprises du secteur technologique ou que des jeunes structures – qui passe au cloud. Puis à la suite complète », ajoute-t-il.
Steve Miranda confirme que le Home Office a procédé « par étapes, ce qui est assez classique ».
Au départ, il s’agissait de réaliser des économies et de moderniser les technologies, raconte-t-il. Mais avec l’arrivée de la pandémie, « un bénéfice plus important a été de pouvoir passer plus largement dans un mode de travail à distance ».
Steve Miranda a également confirmé que le Home Office était un précurseur dans l’adoption des applications cloud dans l’administration britannique. « Nous avons un certain nombre d’autres [projets avec des administrations] qui sont partiellement opérationnels ou en cours de réalisation, mais l’Intérieur, en termes d’exhaustivité de la suite, est en avance », se réjouit-il.
Oracle a également confirmé que le Home Office avait travaillé avec le Government Shared Services britannique sur un canevas réutilisable par d’autres ministères pour transférer des processus vers le cloud.
En janvier 2020, le Home Office avait déjà fait un grand saut dans le cloud en signant un contrat de quatre ans et de 100 millions £ avec Amazon Web Services.