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Collaboratif : trois tendances clefs à regarder de près en 2021 (étude Deloitte et Google)

Deloitte Consulting et Google abordent la manière dont les tendances en matière de travail d’équipe à distance, qui sont apparues pendant la pandémie devraient s’accélérer au cours de cette année.

La pandémie a favorisé l’utilisation de l’IT par les entreprises, désireuses qu’elles étaient de maintenir la productivité, l’efficacité et la collaboration de leurs collaborateurs à distance. Selon une étude de Deloitte et de Google, ces équipes vont chercher à étendre encore un peu plus cette panoplie d’outils en 2021. Ces technologies qui au départ étaient utilisées comme des solutions à court terme deviennent progressivement de nouvelles approches à long terme dans la manière de travailler.

Tom Galizia de Deloitte Consulting, et Jose Pastor, vice-président de Google Workspace (ex-Google Apps) ont mis en évidence à cette occasion trois tendances qu’ils recommandent aux entreprises de prendre en compte.

Plus d’outils pour surnager dans un torrent d’informations

Selon Tom Galizia et Jose Pastor, les entreprises vont de plus en plus avoir recours à des technologies améliorant la productivité d’employés qui sont régulièrement inondés d’informations et qui ont par conséquent besoin d’outils, tels que les suggestions intelligentes d’actions ou des recommandations à base d’Intelligence Artificielle (IA), pour rester organisés et ne pas se laisser déborder.

Comme l’explique Jose Pastor, l’IA a déjà montré qu’elle pouvait aider le collaborateur dans son travail, à commencer par des tâches basiques comme le tri des messages par ordre de priorité et la suppression du courrier indésirable dans les boîtes mail.

Plus d’options de collaboration intégrée et en temps réel

La collaboration en temps réel – textuelle (IM), vidéo (visio) ou vocale (VoIP) – est devenue indispensable pour les télétravailleurs, renchérit Deloitte.

Dans ce cadre, l’intégration des suites de communication avec des outils tiers (applications métiers, outils opérationnels, gestions de projets, GED, etc.) est amenée à se développer. Concurrent de Google Workspace, Teams de Microsoft en est un exemple flagrant.

« Dans le monde d’aujourd’hui, on organise une réunion et on y assiste, et c’est complètement séparé du reste du travail », commente Jose Pastor. « Dans une expérience plus collaborative, plus riche, les participants ont leurs documents sous la main » et peuvent non seulement les coéditer, mais également « cliquer sur un bouton pour voir les réactions d’une manière beaucoup plus humaine. »

Un espace de travail plus respectueux de l’environnement

La troisième tendance concerne la prise en compte croissante des questions environnementales. Selon les prévisions de Deloitte et Google, les entreprises opteront de plus en plus pour des workplaces numériques écologiques.

L’un des rares points positifs de la pandémie serait que la « COVID a donné à la Terre un moment de répit » et aurait fait prendre conscience des effets de l’activité humaine sur l’environnement, avance Tom Galizia de Google (qui communique de plus en plus sur ce sujet). « L’occasion se présente de comprendre que nous avons [en un court laps de temps] progressé de dix ans dans l’adoption des technologies et que nous ne devons pas revenir en arrière avec [toutes] ces réunions physiques », plaide-t-il pour sa chapelle.

Sur ce point, on pourra néanmoins souligner que le travail à distance, s’il a montré un potentiel certain, commence aussi à faire sentir ses effets négatifs. L’avenir pourrait donc se trouver dans un juste milieu.

Ne pas oublier l’accompagnement du changement

Pour s’adapter au fait que leurs employés resteront géographiquement dispersés, les entreprises devront faire des investissements aussi en matière d’accompagnement du changement, explique Jose Pastor. Selon lui, la technologie est là et les employés ont appris à l’utiliser, mais aujourd’hui les entreprises doivent réfléchir à la manière de s’adapter au mieux au modèle de travail hybride et de parvenir à l’« équité collaborative ».

« 30 % des tâches physiques pourront être automatisées pour permettre d’utiliser notre temps différemment. C’est une excellente opportunité pour tous les verticaux. »
Tom GaliziaGlobal Chief Commercial Officer, Deloitte Consulting

Les clients de Deloitte seraient en tout cas fortement intéressés par ce modèle hybride. « Toutes les sociétés, dans le monde entier, sont en train de réexaminer leurs contrats immobiliers en se posant la question : “Ai-je besoin d’occuper autant d’espace ?” », ajoute Tom Galizia. « La réalité est que les clients [de Deloitte] veulent les deux », c’est-à-dire un « mélange équilibré » d’espaces physiques et de workplaces numériques.

Deloitte lui-même est en train de réévaluer ses besoins en bureaux pour ses 330 000 employés dans le monde. Et l’entreprise cherche aussi des moyens de réduire son empreinte carbone. Toujours selon Tom Galizia, Deloitte réfléchit à la nécessité de continuer à se déplacer aussi souvent sur les sites des clients « pour mener les projets à bien tout en respectant mieux l’environnement ».

Il conclut que l’IA jouera aussi un rôle grandissant dans l’automatisation des chaînes d’approvisionnement – un constat qui vient du fait que Deloitte aide aussi ses clients à fournir leurs produits à des entreprises partout dans le monde.

Finalement, « 30 % des tâches physiques pourront être automatisées pour permettre d’utiliser notre temps différemment. C’est une excellente opportunité pour tous les verticaux », estime-t-il.

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