Salesforce va créer 12 000 postes d’ici un an
Après avoir annoncé des suppressions de postes, le fondateur du champion du CRM, Marc Benioff, assure que l’éditeur va désormais embaucher massivement, alors que Salesforce est en route pour les 20 milliards de CA annuel.
Fin août, juste après la publication de résultats trimestriels records, Salesforce avait annoncé une coupe dans ses effectifs d’un millier de postes. L’éditeur leader du CRM avait alors expliqué qu’il s’agissait d’un redéploiement et d’une réorganisation, pour répondre au mieux aux nouvelles demandes du marché.
Il n’en reste pas moins que le timing avait étonné – voire choqué. Vendredi, le président et fondateur de Salesforce a fait une contre-annonce qui ne remplace pas, mais qui modère la précédente. Dans un tweet, Marc Benioff a en effet indiqué que son entreprise allait embaucher massivement dans les semaines qui viennent.
Dans un premier temps Salesforce devrait « ajouter 4 000 postes sur les six prochains mois ».
Ces embauches devraient être suivies de 8 000 autres, d’ici un an, portant les nouveaux recrutements à 12 000 postes. Ce chiffre est très significatif si on le compare aux 54 000 employés que compte aujourd’hui l’éditeur partout dans le monde.
La nature de ces postes (et leurs localisations) n’est pas encore précisée, mais ces embauches traduisent en tout cas mieux la dynamique d’un Salesforce qui ne cesse de gagner des parts de marché et de se diversifier pour atteindre son objectif de 60 milliards de chiffre d’affaires en 2034
Comme le montre la slide de Salesforce ci-dessus, l’éditeur avait prévu d’atteindre la barre des 20 milliards de revenu en 2022. Au regard des résultats de ses deux premiers trimestres 2020, il devrait passer cette « étape » dès cette année, avec deux ans d’avance sur son temps de passage initialement prévu.
Autre signe d’une domination de plus en plus forte, d’après l’étude 2019 d’IDC publiée en mai sur le marché du CRM, le cabinet d’analystes estimait que la part de marché de Salesforce (18,4 %) était supérieure à celles combinées de ses quatre plus gros concurrents, SAP, Oracle, Microsoft et Adobe.