Comment le DaaS peut aider à gérer la fin de vie de Windows 7
Avec l’arrêt du support de Windows 7, les administrateurs doivent prévoir de s’adapter. Mais les options ne manquent pas, dont le passage au poste de travail virtuel avec Windows Virtual Desktop.
Windows aborde une nouvelle étape de sa fin de vie le 14 janvier prochain, avec la sortie de la phase de support étendu et la fin des mises à jour de sécurité gratuites. Les organisations ont donc été averties bien à l’avance, mais toutes n’ont pas forcément mené à terme leurs projets de migration.
Les administrateurs de parcs dans cette situation disposent de deux options de dernier recours pour continuer à utiliser Windows 7 jusqu’en janvier 2023 :
- Payer pour recevoir des mises à jour de sécurité, avec le service Windows 7 Extended Security Updates (ESU) de Microsoft ;
- Exécutez les Windows 7 dans des machines virtuelles dans le cadre du service Windows Virtual Desktop (WVD).
Les Citrix Managed Desktops et VMware Horizon Cloud on Azure sont des extensions de WVD. Les machines virtuelles Windows 7 sont donc également supportées dans le cadre de ces services.
La migration de Windows 7 à Windows 10 est relativement indolore. Cependant, la proximité de la date butoir va conduire les retardataires à prendre certaines décisions. À court terme, le paiement des mises à jour de sécurité pour Windows 7 n’est pas excessivement douloureux, à raison de 50 $ par machine pour les versions Professional et Ultimate, et de 25 $ par poste pour la version Enterprise. La facture est toutefois doublée pour la deuxième année, puis à nouveau pour la troisième année. Une pression financière non négligeable, donc.
Avantages et inconvénients de Windows 7 en VDI
Ceux qui hésitaient à passer au VDI peuvent faire le grand saut à l’occasion de la fin de vie Windows 7, et adopter des postes WVD, ou Citrix, avec des machines virtuelles Windows 7. Le service informatique peut transférer le poste de travail Windows 7 de l’utilisateur à une machine virtuelle Azure et fournir à l’utilisateur un client léger ou adopter un programme de BYOD. Ainsi, le service informatique est déchargé de la maintenance liée aux postes physiques et à leur système d’exploitation.
Cela peut sembler facile et attrayant, mais cela ne va pas sans préparation. Il faut d’abord adopter WVD ou les services liés à Citrix ou VMware, puis se familiariser avec cette nouvelle fonctionnalité au cours du processus de conversion. Il est peu probable que toutes les étapes d’un tel projet soient franchies en une semaine ou deux, surtout dans les grandes organisations.
Oui, le VDI – ou plutôt le DaaS dans ce cas – répond à de nombreux cas d’utilisation, mais les équipes IT sont toujours nécessaires pour mettre en œuvre et maintenir ces systèmes. Tout doit être pris en compte, du déploiement initial au provisionnement, jusqu’à l’installation des applications, la gestion des mises à jour et la sécurité.
L’adoption de la VDI va continuer d’augmenter à mesure qu’il sera de plus en plus industrialisé. Aujourd’hui, WVD et les services associés de Citrix et de VMware simplifient considérablement le recours au poste de travail virtuel. Certains des sous-systèmes sont intégrés ou ne sont plus nécessaires.
L’analyse et la surveillance permettent également de résoudre les problèmes beaucoup plus rapidement. Ces services ne sont disponibles que depuis quelques mois, mais ils vont probablement faire progresser l’utilisation des postes de travail virtuels dans le cloud et pourraient entraîner la généralisation de la VDI.