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Ordinateurs portables ARM : Qualcomm joue la descente en gamme

Si certains pouvaient attendre du fondeur une version modernisée du système sur puce Snapdragon 8cx, ils devront attendre : Qualcomm préfère miser sur l’entrée et le milieu de gamme avec les systèmes 7c et 8c.

Trop cher, un petit millier d’euros pour un ordinateur portable à processeur ARM et l’autonomie record ? Peut-être, du moins avec le système sur puce Snapdragon 8cx. C’est en tout cas l’analyse que Qualcomm donne l’impression d’avoir faite, avec ses partenaires constructeurs. Le fondeur vient ainsi d’annoncer ses petits frères, les systèmes sur puce Snapdragon 7c et 8c, visant ainsi l’entrée et le milieu de gamme, respectivement.

Le premier embarque un processeur Kryo 468, gravé en 8 nm, épaulé par un GPU Adreno 618. Qualcomm n’entre pas dans les détails, mais revendique là un « gain de 25 % de performances et jusqu’à deux fois l’autonomie par rapport à des plateformes concurrentes ». Il avance également une connectivité LTE « rapide comme l’éclair » avec le modem X15. Il ne faudra toutefois pas en attendre des performances comparables à celles du X24 des Snapdragon 8c et 8cx, ni même à celles du X20 du Snapdragon 850. Même le X16 du Snapdragon 835 apparaît plus musclé, du moins sur le papier.

Le Snapdragon 8c profite quant à lui d’un processeur gravé en 7 nm, comme son grand frère 8cx auquel il emprunte le modem LTE, ainsi que le DSP Hexagon 690, inauguré avec le Snapdragon 855. Qualcomm avance là jusqu’à 30 % de performances de mieux que pour le Snapdragon 850. Pour le 8cx, le fondeur avançait un GPU « deux fois plus rapide que la génération précédente ». En toute logique, le Snapdragon 8c devrait s’avérer moins performant que le 8cx, mais peut-être pas de manière trop significative.

En jouant la descente en gamme, Qualcomm essaie d’élargir le marché potentiel de ses partenaires constructeurs. Ceux qui attendaient une version PC de son tout nouveau Snapdragon 865 seront donc déçus. Mais attention à ne pas décevoir les utilisateurs avec des performances trop faibles qui renverraient à l’expérience peu convaincante des tout premiers portables ARM sous Windows 10.

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