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Blackberry Cylance s’invite sur le marché de protection contre les menaces mobiles

Le Canadien vient d’annoncer le lancement de CylanceProtect pour terminaux mobiles. L’outil s’intègre à sa solution d’administration unifiée des terminaux et promet aussi de protéger contre le hameçonnage.

Le marché de la protection contre les menaces mobiles compte un nouveau venu : Blackberry Cylance. Le Canadien vient en effet d’annoncer une version de CylanceProtect pour Android et iOS/iPadOS. Celle-ci recouvre tant la posture du terminal que la sécurité des applications.

Dans une fiche descriptive, BlackBerry revendique une protection contre les applications malicieuses chargées latéralement, mais également contre les vulnérabilités ou l’altération des applications construites avec sa plateforme Dynamics. Au programme également, la détection des URL malicieuses, et en particulier de hameçonnage.

Et BlackBerry va un cran plus loin, en jouant l’intégration avec sa solution d’administration unifiée des terminaux (UEM), pour assurer l’analyse systématique des applications proposées aux utilisateurs finaux au travers d’une boutique applicative d’entreprise.

Avec cette annonce, BlackBerry ne se contente pas de mettre à profit la technologie de Cylance dans le domaine de la mobilité. Il concrétise l’une des promesses formulées à l’occasion de l’acquisition de cette jeune pousse, à l’automne dernier.

Dans un communiqué de presse, John Chen, PDG du Canadien, soulignait alors que l’offre de Cylance « va immédiatement compléter notre portefeuille entier, en particulier pour l’UEM et QNX », l’Unix embarqué racheté en 2010 et exploité depuis 2015 pour adresser le domaine des objets connectés. Et là, c’était la légèreté de l’agent de protection de Cylance qui intéressait BlackBerry.

Le Canadien replaçait en outre ce rachat dans le contexte de sa plateforme Spark, annoncée au mois de septembre précédent, et qui vise à offrir un moyen de sécuriser les déploiements d’objets connectés. L’un de ses axes touche à la sécurisation des communications. Ajouter à cela de quoi sécuriser les systèmes reposant sur Spark apparaissait ainsi cohérent.

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