L’inflation du stockage interne des terminaux mobiles, un casse-tête pour RSSI ?

Les applications et données métiers, voire sensibles ou même confidentielles, stockées sur les terminaux mobiles utilisés en entreprise donnent déjà des maux de tête à certains RSSI. Le phénomène pourrait rapidement s’amplifier.

L’iPad Pro d’Apple est déjà disponible avec 1 To de stockage interne. Ce n’est pas peu, et cela participe probablement du fait que le groupe le présente comme un véritable ordinateur personnel. Mais voilà, Samsung vient d’annoncer le lancement de la production de masse de la première puce eUFS de 1 To pour terminaux mobiles. Le constructeur l’avance sans ambiguïté : il ne faudra pas attendre bien longtemps pour que « les amateurs de smartphones puissent jouir de capacités de stockage comparables à celles d’un ordinateur portable premium, sans avoir à ajouter de carte mémoire additionnelle ». Et cela alors même que la norme tourne plutôt autour de 32 Go aujourd’hui, comme Samsung le souligne lui-même.

Et la puce du Coréen promet de bien mettre à profit la version 2.1 de la spécification UFS, avec un débit en lecture séquentielle de 1 Go/s, et de 260 Mo/s en écriture séquentielle. Le tout pour 58 000 IOPS en lecture aléatoire, et 50 000 IOPS en écriture aléatoire. De l’ordre de 25 % de mieux que sa puce 512 Go lancée fin 2017.

Pour ne rien gâcher, le système sur puce Exynox 9820 de Samsung, présenté à l’automne dernier, affiche le support de la version 3.0 de la spécification UFS. Publiée fin janvier 2018, celle-ci promet une bande passante plus que doublée par rapport aux versions 2.0 et 2.1.

Pour Mike Matchett, analyste au sein du cabinet Small World Big Data, « les administrateurs IT en entreprise vont être confrontés à un nombre croissant de terminaux mobiles et de périphérie embarquant des capacités de stockage toujours plus importantes. Ce qui signifie plus de données et d’applications à contrôler et à protéger ».

Avec nos confrères de SearchMobileComputing (groupe TechTarget).