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Mobilité : Check Point étend sa protection contre le phishing
L’équipementier vient d’annoncer la version 3.0 de sa solution Sandblast Mobile. Celle-ci permet désormais de prévenir l’ouverture de liens vers des malicieux dans toutes les applications.
Lookout le rappelait au printemps : le hameçonnage sur les terminaux mobiles se porte bien, très bien même. Et les raisons ne manquent pas : des appareils qui ne profitent pas des mécanismes de filtrage et de protection qui peuvent être déployés au sein de l’infrastructure interne des entreprises ; des clients de messagerie qui n’offrent pas forcément la même visibilité sur les contenus que leurs homologues pour postes de travail classique ; ou encore une méfiance des utilisateurs émoussée par des appareils qui s’inscrivent encore plus dans l’immédiateté.
Michel Shaulov, chef de produit sécurité cloud de Check Point, le reconnaissait d’ailleurs l’an dernier : protéger contre le hameçonnage les utilisateurs de terminaux mobiles est une chose difficile. A l’époque, Sandblast Mobile n’était capable de détecter que des liens malicieux connus envoyés par SMS ou le service iMessage d’Apple. Mais les capacités de blocage d’ouverture de ces URL étaient encore limitées. Avec la nouvelle mouture de Sandblast Mobile, lancée durant l’été, les possibilités sont plus étendues.
Sandblast Mobile 3.0 est ainsi désormais capable d’assurer un filtrage d’URL « dans tous les navigateurs Web, ainsi que les applications autres comme Facebook Messenger, Slack, WhatsApp et d’autres encore ». Il profite pour cela de la base de connaissance du ThreatCloud de l’équipementier.
Avec cette exhaustivité du périmètre couvert, Sandblast Mobile rejoint ainsi des concurrents comme la solution de Better Mobile Security, avec sa technologie SmartBlocker, ou encore celle de Wandera – mais qui s’appuie sur une passerelle –, celle de Lookout qui vérifie les URL demandées avant le chargement de la page, voire celle de Fyde qui s’appuie sur un pseudo-VPN terminé en local sur le terminal.