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Etude TechTarget : l'IAM s'inscrit en tête des priorités pour la sécurité
Ce domaine de la sécurité reprend la première place des projets pour 2018, suivie par le chiffrement, sur fond de RGPD probablement. Le déploiement systèmes analytiques arrive en troisième position.
La mise en application du règlement général de protection des données (RGPD) est proche, et cela se sent. De fait, la principale priorité, en termes de projets de sécurité IT pour 2018, vise au contrôle et à la traçabilité, avec la gestion des identités et des accès (IAM), mentionnée par 67 % des professionnels sondés dans l’Hexagone dans le cadre de l’étude TechTarget sur les projets d’investissement des entreprises en 2018 (304 répondants). A 64 %, le chiffrement arrive en seconde position, assez loin devant le déploiement de solutions analytiques de sécurité (52 %).
La gestion des vulnérabilités, vedette des projets de 2017, est ainsi reléguée au second rang, mentionnée par 41 % des sondés. Mais la formation des utilisateurs, à la troisième place l’an passé, n’est pas oubliée. Dans la catégorie « initiatives de sécurité additionnelles », elle arrive en première place (41 %), suivie du renseignement sur les menaces (32 %). Viennent ensuite la sécurité en mobilité et l’orchestration et l’automatisation de la sécurité (à 25 %).
La comparaison avec le reste de la région Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA), a de quoi interpeler. En France, les projets de prévention des fuites de données ne sont mentionnés que par 28 % des répondants. Mais à l’échelle de la région, ils arrivent en tête à 55 %. Viennent ensuite le chiffrement, la protection de la messagerie électronique et celle du poste de travail (à 52 % chacun). On retrouve ensuite l’IAM, à 42 %.
Mais en France, la protection de la messagerie électronique n’est citée que par 34 % des répondants, cinq points derrière celle du poste de travail. Et les différences ne s’arrêtent pas là.
Comme en France, dans toute la région, la formation des utilisateurs finaux arrive en seconde position des initiatives additionnelles. Mais à 32 %, la sécurité Cloud s’impose bien plus qu’elle ne le fait dans l’Hexagone. Et le renseignement sur les menaces n’est évoqué que par 23 % sondés, derrière la sécurité mobile. Orchestration et automatisation de la sécurité ne sont mentionnés que par 17 % des sondés.