Cloudbees finance sa croissance

Et 23,5 millions de dollars de plus pour Cloudbees. Le spécialiste de plate-forme d’intégration continue Jenkins , dirigé par Sacha Labourey, a réussi une levée de fonds pour financer sa croissance en 2015. Depuis sa création,  la société a levé près de 50 millions de dollars. Ce dernier tour de table a été réalisé auprès de l’investisseur historique de Cloudbees, Lightspeed Venture Partners, auquel ont également participé Matrix Partners, Verizon Ventures et Blue Cloud Ventures, les autres investisseurs de la société.

Il faut dire que cette levée vient concrétiser financièrement le virage stratégique que Cloudbees a entamé en 2014. Initialement positionné sur le segment du Paas d’exécution, avec son offre Run@Cloud, la société avait fait évoluer son panel d’offres vers  des solutions et services basés sur Jenkins. La société avait même recruté Kohsuke Kawaguchi,  le créateur de la plate-forme d’intégration continue, avant d’en faire son CTO. En septembre 2014, Cloudbees finit par abandonner son Paas pour se recentrer sur son offre Jenkins et se positionner sur le segment du développement continu. Un segment  porté par le mouvement DevOps, nous avait expliqué Sacha Labourey dans un entretien avec la rédaction.

Cette apport d’argent frais devrait contribuer à financer ce nouveau visage de Cloudbees, soutenu désormais par une adoption généralisé du développement continu, indique la société. « Nous allons utiliser ce nouveau capital pour soutenir la demande mondiale croissante pour les solutions basées sur Jenkins, pour continuer à gagner des parts de marché et pour renforcer encore plus notre position de leader du déploiement continu », commente Sacha Labourey, cité dans un communiqué. Des investissements seront également consentis dans le marketing, le développement, les forces commerciales et les services professionnelles, et ce , pour  toucher des marchés différents, ajoute encore Cloudbees. La société compte également adapter ses produits à une cible élargie, « des petites implémentations jusqu’aux projets d’entreprise les plus sophistiqués ».