IBM boucle 2014 à la baisse
IBM poursuit sa mue mais peine à trouver le chemin de la croissance. Si les activités comme le Cloud, l’analytique et le mobile progressent, logiciel, hardware et services reculent.
IBM poursuit sa mue mais peine à trouver le chemin de la croissance. Si les activités comme le Cloud, l’analytique et le mobile progressent, les logiciels, hardware et services, eux, reculent.
En pleine transformation, IBM termine 2014 sans croissance. Pour son quatrième trimestre 2014, Big Blue a rapporté un chiffre d’affaires en recul de 12% à 21,4 milliards de dollars pour un bénéfice net également à la baisse, passant de 6,2 milliards à 5,5 milliards de dollars.
Le groupe doit encore trouver son rythme de croisière alors qu’il a entamé un vaste programme de modernisation de ses activités, en se séparant des lignes à faibles marges pour se recentrer sur des secteurs à fortes croissance, comme le Cloud, le Big Data ou l’analytique.
Ces reculs sur les trois derniers mois de l’année sont notamment dus à la cession de ses serveurs X86 à Lenovo, ou encore des activités de semiconducteurs (IBM Microelectronics) à GlobalFoundries.
En France, IBM a également revendu ses activités IBM Delivery Services à la SSII Proservia. Au total, sans ces cessions, le recul du CA au dernier trimestre serait de 2%, précise IBM. Et de 1% (contre 6 %) sur l’ensemble de l’année 2014 - le chiffre d’affaires 2014 a atteint 92,8 milliards de dollars.
«En termes de revenus globaux, nos performances reflètent les reventes de System x et Customer Care qui à eux deux totalisaient 1,6 milliards de dollars de revenus au quatrième trimestre 2013 », rappelle Martin Schroeter, le directeur financier du groupe, lors d’une conférence pour analystes.
Cloud, analytique, social, mobilité, sécurité = 27% d'IBM
Pour autant, si les secteurs clés de la transformation d’IBM affichent une courbe croissante, l’ensemble des lignes d’IBM sont à la baisse. A commencer par les activités Hardware (Systems and Technology), en baisse de 39% sur le quatrième trimestre, à 2,4 milliards de dollars sur la période. Les revenus liés aux systèmes Power reculent de 13%, aux mainframes System z de 26% et ceux liés aux systèmes de stockage de 8%.
La division Software recule elle de 7% d’une année sur l’autre, à 7,6 milliards de dollars. Le middleware, à 5,4 milliards de dollars, décroît de 6%. Dans les services, même constat : les activités de Global Services et Global Technology Services reculent toutes deux de 8%.
Le Cloud, l’analytique, le mobile, le social et la sécurité ont généré 25 milliards de dollars de revenus ce qui correspond à 27% d’IBM, précise encore Ginni Rometty, dans un communiqué. Au total, ces activités ont progressé de 16% en 2014.
« Nous réalisons des progrès significatifs dans notre transformation et nous continuons à avancer vers des marchés à plus forte valeur. Nous investissons et nous nous positionnons sur le plus long terme », commente la CEO du groupe.