Silver Lining Systems relance les puces serveurs ARM de Calxeda
La société californienne Silver Lining Systems basée à Los Angeles a acquis les technologies ARM de Calxeda et annonce la sortie de serveurs ARM pour le début 2015.
À la mi-décembre 2013, Calxeda, l’un des pionniers des puces serveurs ARM, mettait la clé sous la porte, faute d’avoir réussi à trouver des fonds additionnels pour financer ses développements. À l’époque, son patron, Barry Evans, n’excluait pas la reprise des actifs de la firme par un tiers. Mais aucune nouvelle sur le sujet n’avait filtré depuis.
On a appris, la semaine dernière, qu’à la mi-juin 2014 la propriété intellectuelle de Calxeda avait au final été acquise par la société Silver Lining Systems (SLS), une filiale d’AtGames Cloud Holdings. Ce dernier était jusqu’alors plutôt connu pour ses activités de jeu en mode Cloud et pour ses consoles de jeu rétro (SLS fabrique des consoles répliquant le fonctionnement de vieux systèmes Atari, Sega, Colecovision, etc.). Mais avec le rachat de Calxeda, son objectif affiché est de poursuivre le développement des puces ARM serveur EnergyCore.
Dans ce projet, la firme s’est alliée à la division solutions d’entreprises du Taïwanais Foxconn pour produire de nouveaux systèmes fondés sur les puces de Calxeda et pour assurer le développement à long terme des produits et solutions imaginés par Calxeda.
Silver Lining Systems indique également travailler avec plusieurs OEM, partenaires et clients finaux pour valider des applications adaptées à sa plate-forme Compute Micro Cluster 300 (CMS300) et fournir des benchmarks sur les performances de sa plate-forme. Les premiers systèmes devraient faire leur apparition début 2015.
Sur le SUJET
HP avait été l’un des premiers constructeurs - avec Dell - à s’intéresser aux puces de Calxeda. Pour mémoire, les premiers prototypes de cartes ARM pour la plate-forme serveur Moonshot d’HP s'appuyaient sur des puces Calxeda.
L’un des atouts de cette plate-forme est sa forte densité en nombre de cœurs, mais aussi sa technologie d’interconnexion (baptisée Fleet Services) basée sur une fabric Ethernet à 10 Gbit/s. Lorsque Calxeda a fermé, la technologie permettait de supporter un cluster comportant jusqu’à 4 096 nœuds serveurs sur une fabric de niveau 2. L’objectif était de porter ce nombre à plus de 100 000 dans un cluster unique.