Les entreprises françaises veulent du cloud hybride sans le comprendre
Alors que les entreprises en France considèrent le Cloud hybride comme une priorité pour 2015, peu en connaissent aujourd’hui véritablement les contours.
Le paradoxe français. Alors que les entreprises en France considèrent le Cloud hybride comme une priorité pour 2015, peu en connaissent aujourd’hui véritablement les contours, révèle une étude réalisée par le cabinet par Wakefield Research, pour le compte d’Avanade, auprès de 1 000 cadres dirigeants, responsables de division et décisionnaires informatiques dans 21 pays, dont la France.
Si 72% des entreprises hexagonales sondées lors de cette étude affirment clairement que le déploiement d’une solution de cloud hybride est « au cœur de leur préoccupation pour 2015 », elles ne sont que 10% à en identifier les avantages – et donc le plein potentiel. Au total, malgré cette échéance à 2015, elles sont 59% à ne pas avoir de stratégie en place.
Les avantages identifiés sont pourtant évidents pour nombre d’entre elles, à commencer par « l'intégration avec les clouds publics et privés, le choix des types de cloud les mieux adaptés aux charges de travail, la répartition de la charge de travail sur plusieurs clouds publics, ainsi que l'augmentation et la réduction de la capacité en fonction des besoins », précise l’étude. 77% des entreprises en France estiment que le Cloud hybride leur permettra de « se focaliser sur leur objectif de croissance. »
Presque logiquement, peu d’entreprises françaises ont aujourd’hui ajusté leurs applications aux spécificités du cloud. En fait, 72% utilisent les infrastructures cloud pour se limiter à l’hébergement de leurs applications existantes. « De fait, elles ne peuvent pas mesurer l'efficacité, l'évolutivité et les performances réelles des solutions de cloud », précise Avanade dans un communiqué.
Enfin, l’étude montre un optimisme ambiant des entreprises françaises en matière de cloud hybride. Selon elles, plus de la moitié de leurs services et applications sera déployée dans un environnement de cloud d’ici 18 mois.