L’occident figé dans une vision passéiste du travail au bureau ?
Une étude réalisée par TNS Global pour Dell montre un rapport à l’environnement de travail encore figé sur les visions traditionnelles, en occident.
Le décalage interpelle : les employés des économies développées passent en moyenne 32h par semaine au bureau, contre 26h dans les marchés émergents. Les entreprises des pays développés seraient-elles figées dans une vision passéiste de l’environnement de travail ? Pas sûr. En tout cas, les salariés semblent encore significativement partagés. Certes, 52 % d’entre eux estiment être au moins aussi productifs chez eux qu’au bureau. Un véritable avantage pour 72 % d’entre eux, clairement attendu par 28 % des travailleurs – 32 % dans les pays émergents, contre 24 % dans les pays développés. Mais 41 % des employés en Turquie, aux Emirats Arabes Unis, en Inde et en Chine estiment que travailler depuis le domicile est moins productif, contre 29 % dans les économies développées.
Alors certes, une très vaste majorité d’employés continue de passer au moins un peu de temps au bureau – 97 %. Mais 31 % des travailleurs s’attendent à travailler à domicile au cours de leur vie active – et 50 % anticipent de s’en voir proposer l’opportunité.
De là à voir disparaitre le bureau ? Pas vraiment : 69 % des travailleurs pensent que le bureau continuera d’exister pour longtemps. Mais seules 30 % des personnes vivant dans des économies émergentes estiment qu’il ne disparaîtra pas, contre 45 % dans les pays développés.
Mais alors, comment rendre les employés plus heureux, même lorsqu’ils sont au bureau. En leur permettant d’utiliser leurs outils personnels ! Car disposer de la dernière technologie est important pour 41 % des employés dans les pays développés… et jusqu’à 82 % dans les économies émergentes. Plus des trois quarts des travailleurs estiment même que les ressources technologiques à leur disposition ont influencé leur travail au cours de l’année écoulée. Alors, sans surprise, 54 % des entreprises autorisent le BYOD. Le bémol ? Seules 27 % d’entre elles sécurisent les terminaux mobiles.
Pour établir ces chiffres, Dell a eu recours à TNS Global qui a sondé près de 5000 travailleurs répartis dans douze pays des économies développées et émergentes.