Louvois : trois candidats à son remplaçant
A la veille du déplacement de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, à Varces, là même où il y a un an, il avait officiellement annoncé l’abandon de Louvois, le comité de direction du projet « Source Solde » nom du remplaçant du défaillant système de paiement des soldes des militaires, réuni le 4 décembre, a confirmé que trois projets avaient été soumis lors de l’appel d’offre publié en février dernier.
A la veille du déplacement de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, à Varces, là même où il y a un an, il avait officiellement annoncé l’abandon de Louvois, le comité de direction du projet « Source Solde » nom du remplaçant du défaillant système de paiement des soldes des militaires, réuni le 4 décembre, a confirmé que trois projets avaient été soumis lors de l’appel d’offre publié en février dernier.
Comme le précisent nos confrères des Echos, trois projets aujourd’hui en test ont été sélectionnés par le DGA (Direction générale de l’Armement).
Le premier consortium réunit Accenture et CGI, le second Atos et Steria – tous deux proposant un logiciel sur un socle SAP. Et Sopra pour le troisième qui propose quant à lui une technologie bâtie sur HR Access (suite au rachat de la société en 2013).
Selon le calendrier avancé par l’Ingénieur général de l’armement (IGA), Caroline Gervais, un choix devrait être effectué en 2015, marquant le début du déploiement d’un pilote. Des tests seront ensuite effectués en parallèle de Louvois, en double-commande. Si les tests sont concluants, la bascule interviendra vers 2017, dans le meilleur des cas.
Pour mémoire, les défaillances de système de gestion des soldes Louvois ont entrainé des dysfonctionnements dans le paiement : retard, absence de paiement des soldes, mais également trop-perçu. Un dérèglement global du système qui avait poussé le ministre à mettre en place des centres d’urgence, en support, pour corriger à la main les erreurs de ce qu’il avait baptisé le « désastre Louvois ».
Il y a un an, Jean-Yves Le Drian avait également décidé de stopper les développements en interne du calculateur de paie, et d’en remettre les développements et la gestion à des prestataires tiers via un appel d’offres. Le pilotage du projet avait également été confié à la DGA, pour mener ce projet IT d’envergure comme un programme d’armement.