Dropbox for Business prépare ses API
Dropbox s’apprête à dévoiler les interfaces de programmation permettant de concevoir des applications métiers s’appuyant sur son service entreprise..
Dropbox s’apprête à dévoiler les interfaces de programmation permettant de concevoir des applications métiers s’appuyant sur son service entreprise.C’est TechCrunch qui l’affirme, d’après un plan de lancement interne auquel nos confrères ont eu accès.
Récemment certifié ISO 27001, Dropbox for Business est la réponse du service de stockage en ligne aux attentes des entreprises en matière de contrôle et de suivi des usages. Lancée en avril 2013, l’offre se distingue tout d’abord par ses capacités de gestion des identités et des accès, avec notamment le support d’Active Directory et du SSO, mais également l’ouverture à des tiers spécialistes de gestion des identités tels que Ping Identity, Okta, OneLogin, Centrify, ou encore Symplified.
Cherchant à séduire les entreprises, Dropbox avait lancé un programme partenaires peu de temps après, visant à « permettre aux entreprises de revendre, gérer et supporter Dropbox for Business selon les besoins spécifiques de leurs clients ». Et de présenter à cette occasion un premier jeu d’API.
Certains n’ont pas manqué de l’adopter, à commencer par Salesforce ou tout récemment Microsoft. Mais il manquait encore de quoi permettre aux entreprises elles-mêmes de concevoir des applications métiers s’appuyant sur Dropbox for Business, tout en répondant à leurs besoins de sécurité et de confidentialité.
Selon nos confrères, l’API de Dropbox for Business doit permettre d’interfacer le service de stockage en ligne avec des outils de prévention des fuites de données (DLP), mais également avec des systèmes de migration de données pour la sauvegarde en interne, ou encore avec des systèmes de gestion des droits numériques (DRM), de rétention légale et de eDiscovery, ou enfin de gestion des informations et des événements de sécurité (SIEM).
De nombreux partenaires devraient être annoncés, à commencer par Dell Data Protection, IBM WebSphere Cast Iron, CloudLock, mais également Splunk, entre autres. CommVault, qui pourrait tirer profit de ces API, notamment pour répondre aux besoins de rétention légale et de eDiscovery, s’est pour l’heure refusé à tout commentaire.