Le Saas, prêt pour les applications critiques, selon Gartner
Le modèle Saas est prêt pour les applications critiques, révèle le cabinet d’analystes Gartner, qui a mené une étude dans 10 pays, dont la France.
Le modèle Saas est prêt pour les applications critiques, révèle le cabinet d’analystes Gartner, qui a mené une étude dans 10 pays dont la France. L’ère des pilotes semble révolue, place à la production, rapporte Gartner : « Nous avons constaté une réelle transition dans les cas d’usage avec les précédentes études où les premières adoptions du Saas se limitaient à de petits pilotes. Aujourd’hui, les projets sont critiques et ont atteint le stade de la production. On peut affirmer que les entreprises sont de plus en plus l'aise avec les déploiements cloud au-delà des applications front-office de type automatisation des forces de vente et email », explique le cabinet d’études dans un communiqué.
Si le modèle fait son chemin dans les SI des entreprises, c’est principalement pour des raisons de réduction de coûts (40% des répondants). Toutefois, si l'on étudie de plus près les réponses par rôle au sein de l'organisation, on se rend compte que cet aspect coûts est plutôt mis en avant par les fonctions les plus "juniors" de l'organisation. Pour les DSI, l'argument économique reste certes important, mais ces derniers voient aussi dans le Saas et globalement dans le cloud, une approche moderne en termes d’innovation et de gain en matière d’agilité opérationnelle.
Gartner note également que dans les entreprises hors des US, la sécurité et la protection des données restent encore les principaux freins à l’adoption du cloud public. A cela s’ajoute également les inquitudes lies à la possibilité d’accès aux données par des gouvernements tiers sous le couvert d’une loi anti-terroriste.
Du coup, rapporte Gartner, les options cloud seront d'abord envisagées en mode privé (interne ou privé hébergé) et non en mode public (46% contre 24%) au cours des deux annes venir. A l'horizon 2017, le modèle historique de déploiement de logiciel on-premise ne devrait plus peser que 18% contre encore 34% aujourd'hui.