French Tech : 9 métropoles labellisées
Cette semaine, Axelle Lemaire, la secrétaire d’éEtat au numérique a dévoilé les noms des premières métropoles françaises ayant reçu le label French Tech.
Cette semaine, Axelle Lemaire, la secrétaire d’Etat au numérique a officiellement dévoilé les noms des premières métropoles françaises ayant reçu le label French Tech. Sur les 15 dossiers déposés, 9 ont pour l’heure reçu ce sceau qui doit les aider à dynamiser au niveau local un tissu de start-ups et donner une image forte d’innovation de la France à l’international. Ont ainsi été labellisées Bordeaux, Lille, Lyon, Grenoble, Aix-Marseille, Montpellier, Toulouse, Nantes et Rennes. Les dossiers de Toulon, Rouen, Nancy-Metz, Brest, Saint-Etienne et (très curieusement au regard du tissu technologique local) Nice-Sophia Antipolis n’ont pas été retenus. Mais une seconde vague de labellisation devrait intervenir en 2015.
Ex « Quartiers Numériques », le programme French Tech a été officiellement présenté par Fleur Pellerin en novembre 2013. Ce programme de labellisation vise à identifier les écosystèmes français les plus dynamiques, capables de faire évoluer des jeunes pousses. Pour obtenir ce précieux sceau, les collectivités devaient remplir un cahier des charges strict, dans lequel étaient évalué les mesures d’accompagnement en place, l’écosystème de start-ups existant, le total des levées de fonds, les incubateurs ou autres accélérateurs en place et évidemment l’ensemble des infrastructures capables de les accompagner et de les héberger.
Ce premier label est décerné pour un an. Dans un an, un audit sera réalisé pour confirmer une labellisation pour 3 ans. « Dans un an, je donnerai rendez-vous aux neuf écosystèmes pour tirer un premier bilan des réalisations concrètes obtenues. Les Métropoles sont appelées à former un réseau national, ouvert à de nouveaux entrants, prêtes à partager en France l’impératif d’innovation avec l’ensemble des acteurs économiques, partir à la conquête des marchés internationaux, à attirer des investisseurs et des talents étrangers », explique Axelle Lemaire dans un communiqué.
Pour mémoire, une enveloppe de 215 millions d’euros a été attribuée à ce programme French Tech, dont 15 millions pour sa promotion (ainsi que celle des start-ups) à l’international. Les 200 millions d’euros restants serviront à financer les accélérateurs de start-ups à partir de 2015.