Externalisation : en hausse pour plus de trois-quart des entreprises
Près de trois-quarts des entreprises dans le monde ont l’intention d’augmenter leurs investissements dans des services externalisés, a révélé une étude réalisée par le cabinet de recherche KPMG.
Près de trois-quarts des entreprises dans le monde ont l’intention d’augmenter leurs investissements dans des services externalisés, a révélé une étude réalisée par le cabinet de recherche KPMG.
Cette étude indique également que de plus en plus d’entreprises s’appuient sur des modèles de distribution globaux, notamment au niveau des fonctions finance, achat et RH, et ce souvent dans un modèle offshore.
Selon les conclusions de KPMG, 72% de grandes entreprises envisagent d’augmenter leurs dépenses en externalisation, tandis que 61% affirment qu’elles auront de plus en plus recours à des services partagés globaux pour leur IT et leur processus métier sur les deux prochaines années. Les services offshore comptant pour une grande partie des deux.
Autre donnée intéressante, les entreprises envisagent d’augmenter leurs activités offshore de 20% à 30% d’ici à l’année prochaine. Les modèles de services intégrés qui comprennent des services internes partagés et de l’outsourcing sont la priorité des entreprises, avec 56% d’entre elles ayant déjà augmenté leurs investissements dans des fonctions centralisées pour gérer un mixte de modèles de prestations de services.
Dave Brown, directeur chez KKPMG, soutient que « l’outsourcing a atteint un point critique, entre la proposition d’une valeur authentique et l’augmentation des équipes à bas coût ».
« Les fournisseurs doivent prouver qu’ils peuvent faire plus que de simples opérations basiques. Autrement, l’outsourcing risque de devenir un modèle basé sur l’augmentation de personnels à bas coût pour des opérations flexibles, et non pas un partenariat stratégique entre fournisseur et acheteur, capable d’accroitre les compétences, les technologies et les possibilités analytiques pour les clients », explique-t-il.
Les acheteurs doivent également considérer l’origine des services. La carte est en train de changer actuellement, avec un choix de géographies plus étendu.