Hyperion Day : Oracle pousse son Cloud auprès des DAF
A l’occasion de l’Hyperion Day, qui s’est déroulé le 18 septembre à Paris, Oracle a montré son engagement auprès d’une profession, montrant à ses membres ce qu’ils avaient à gagner en passant au cloud avec ses solutions.
En matière de gestion des performances des entreprises dans le cloud, « vous ne commencerez pas dans le noir », a lancé Karine Picard, senior Application Director pour la région EMEA, chez Oracle, lors de la conférence Hyperion Day qui s’est tenue le 18 septembre dernier à Paris. L’occasion pour Oracle de rappeler devant un parterre de directeurs financiers et de responsables de département finance son engagement dans le Cloud et son expérience en la matière.
Avec les grandes tendances, rappelle-t-elle, comme le Big Data, la mobilité et le Social, l’EPM a lui-aussi amorcé son virage vers le monde des nuages, et Oracle a suivi la tendance pour porter ses applications dans le Cloud. A commencer par Planning & Budgeting, application phare du groupe, qui a été adaptée pour cette nouvelle méthode de consommation en mode Saas – l’application Saas s’appuie sur un socle historique Oracle Hyperion. En matière de cloud, il reste encore des freins, rappelle Karine Picard, mais « des paliers ont été franchis » chez les responsables financiers. Selon elle, 84% des DAF pensent que la moitié de leurs transactions et leurs processus seront dans le cloud dans les 4 ans. Et Oracle sera là. L’éditeur y est même déjà présent, car l’application Planning & Budgeting en Saas, lancée il y a seulement 5 mois, compte 35 clients en EMEA, indique Karine Picard, et plus de 150 dans le monde. Une adoption lente mais qui progresse, comme les entreprises se mettent à adopter le cloud : processus par processus et non pas en « Big Bang ».
Les Mousquetaires, première référence français d’Hyperion dans le cloud
Parmi eux, le groupe Les Mousquetaires, qui a décidé d’opter pour Planning and Budgeting Cloud Service (PBCS – Hyperion dans le cloud) pour équiper ses activités Agro Mousquétaires, le pôle industriel agroalimentaire du groupe, qui compte 62 usines de production liées par exemple à la transformation alimentaire, à la boulangerie et la pâtisserie, mais également au conditionnement et à la fabrication de couches-culotte. La division rassemble 12 filières et emploie 10 000 personnes. Le groupe a donc choisi de s’extraire des lourdeurs des fichiers Excel pour miser sur le modèle Saas, et certes miser sur la rapidité de déploiement (et des économies de coûts associées) mais également pour le côté collaboratif de la solution, a rappelé Stéphane Coyas, Directeur Administratif et Financier chez Cofipar, Les Mousquetaires, présent lors de l’événement. Il évoque également les capacités d’analytiques associées à la solution. Ce projet est aujourd’hui la première référence française de PBCS en production.
Si Planning est un point de départ, Oracle assure décliner son offre d’EPM dans le cloud. D’ici la fin du mois, assure Romain Pihan, directeur avant-ventes chez Oracle, l’offre de BI sera également portée vers le saint nuage. Selon lui, Oracle sortira également une nouvelle offre (Financial Performance Reporting) qui, cette fois-ci, ne sera pas une déclinaison d’une technologie existante, mais bien une application « directement disponible en mode cloud, sans équivalent on-premise ».
Il faut également noter que le Cloud, un mode de consommation auquel Oracle est venu sur le tard, commence à peser dans les revenus globaux du groupe. Au premier trimestre 2014, Oracle a fait état d’un CA cloud de 475 millions de dollars, dont 337 millions de dollars (+32%) par le Saas et le Paas, et 138 millions de dollars par le Iaas (+26%). Logiquement, c’est donc bien vers ce paradigme qu’Oracle compte également étirer ses applicatifs métiers, comme ses outils d’EPM.