Analytique et prise de décision : seulement pour 32% des dirigeants d’entreprises (PwC)
En matière de prise de décision, la technique bien connue de l’instinct est encore celle qui prédomine, nous révèle une étude menée par le cabinet PwC pour le compte de l’Economist Intelligence Unit.
En matière de prise de décision, la technique bien connue de l’instinct est encore celle qui prédomine, nous révèle une étude menée par le cabinet PwC pour le compte de l’Economist Intelligence Unit. Cette étude, réalisée auprès de 1 135 dirigeants d’entreprise du monde entier (dont 29 % en Europe), rapporte que seulement un tiers des personnes interrogées (32%) ont opté, en premier, pour l’analyse des données pour prendre des décisions stratégiques. Ces entreprises, très « data driven » reprend PWC, ont d’ailleurs bénéficié d’un haut niveau d’amélioration dans les prises de décisions ces deux dernières années.
Mais pour la majorité des sondés (58%), la prise de décision stratégique (liée par exemple à l’accroissement ou la réduction, travailler de l’activité, le financement de l’entreprise, ou encore la pénétration de nouveaux secteurs avec la concurrence) repose encore – toujours en première intention - sur l’instinct ou sur les conseils d’autres collaborateurs, indiquent les résultats de l’étude.
Si la plupart reconnaissent que l’utilisation et l'exploitation des données stockées par leur entreprise pourrait terme modifier les prises de décisions et que la qualité des données est justement une des priorités pour les deux années à venir, des freins subsistent encore. Si la qualité et la fiabilité sont citées comme barrières n°1, les dirigeants peinent encore à « identifier les données qui sont réellement utiles ». C’est notamment le cas en Europe de l’ouest, indique l’étude. « Cela signifie qu’il est important aujourd’hui pour les dirigeants de savoir quelle question poser afin d’obtenir les réponses attendues. »
Autre frein évoquée dans l’étude : si la prise de décision à partir de l’analyse des données est considérée comme un prérequis en matière de management pour 72% des dirigeants interrogés, rares sont ceux qui se sentent « capables de le faire eux-mêmes ». 52% affirment avoir écarté certaines données, faute de les comprendre...