SAP veut faciliter les tests sur HANA
L’éditeur a publié les spécifications matérielles permettant d’utiliser HANA sur des serveurs dits de commodité.
SAP a décidé de faciliter un peu plus les tests sur sa plate-forme In-Memory HANA. L’éditeur, qui a bâti sa stratégie de développement autour de sa plate-forme in-memory, vient de publier les spécifications hardware permettant d’utiliser HANA sur des serveurs dits de commodité. Objectif : encourager les tests et les développements sur la plate-forme sans avoir à investir dans un très couteux matériel, nécessaire pour soutenir la technologie SAP.
Pour SAP, il s’agit d’accélérer « le taux d’adoption » de sa plate-forme, comme le précise Bill Zhang, responsable SAP dans un billet de blog. Car si Hana est au cœur des développements de l’éditeur, sa base d'utilisateurs existante tarde à suivre le rythme de la firme.
« Pour abaisser davantage le TCO et accélérer le taux d’adoption déjà époustouflant, SAP a récemment publié les spécifications d’infrastructure HANA pour les utilisations en environnement de non production, tels que le développement ou les tests, dans lesquels la performance n’est pas recherchée », explique encore Bill Zhang. « Cela va alléger les contraintes budgétaires auxquelles sont actuellement confrontées toutes les entreprises clientes en encourageant l’usage de la majorité des composants d’infrastructures de commodité disponibles pour les usages, hors production, de SAP HANA, que ce soit dans des environnements virtualisés ou bare-metal, sans certification », poursuit-il.
« En substance, cela signifie que les clients n’auront pas à acheter de (couteux) hardware adapté pour utiliser HANA pour des usages de tests et de développements », commente le club d’utilisateurs SAP (ASUG) dans un billet de blog. Ajoutant : « Chez les clients, le coût du hardware est une considération clé dans la décision d’adopter SAP HANA. »
D’autant plus que ces mêmes clients ont du mal à comprendre comment utiliser la plate-forme in-memory dans leur SI, rappelle une étude récente de ce même groupe d’utilisateurs. Trois-quarts des répondants n’ayant pas acheté un produit Hana affirment ne pas avoir identifié un cas d’usage qui justifie les coûts de la plate-forme, précise l’ASUG dans un autre billet de blog. Et pour les early adopters, les cas d’usage identifiés lors de l’achat original ne sont finalement pas ceux retenus au départ.