Externalisation EMEA : la croissance se poursuit
La forte croissance de l’externalisation IT, enregistrée sur les trois premiers mois de 2014 en Europe, s’est poursuivie sur le trimestre suivant, a indiqué ISG dans son baromètre trimestriel.
La forte croissance de l’externalisation IT, enregistrée sur les trois premiers mois de 2014 en Europe, s’est poursuivie sur le trimestre suivant, a indiqué ISG dans son baromètre trimestriel. Selon l’institut, les six premiers mois de 2014 ont enregistré les plus importantes dépenses en externalisation IT depuis la crise de 2008.
Le montant total des contrats signés sur la période, d’avril à juin, est évalué à 5 milliards d’euros. Il s’agit d’une hausse de 32% en un an. En avril dernier, ISG avait indiqué que sur le premier trimestre 2014, 2,4 milliards d’euros avaient été dépensés dans l’externalisation IT – ce qui représentait une progression de 29% par rapport à l’année précédente.
Plus de la moitié de la valeur totale des contrats revient à la région EMEA. Les entreprises au Royaume-Uni, le plus gros marché de la région, ont dépensé 1,4 milliard d’euros, en hausse de 6% comparé à l’année dernière. Malgré cette hausse de la valeur outre-Manche, il ne s’est signé que 83 contrats, contre 92 l’année dernière à la même période. En France, les dépenses sur ce secteur frôlent le milliard d’euros (0,93), en forte hausse par rapport à la mi-2013.
David Howie, de chez ISG, confirme que la croissance va se poursuivre : « la région EMEA continue de maintenir sa position de leader sur le marché mondial de l’externalisation. Le volume ainsi que la valeur croissants des contrats signés dans la région pendant ces 6 premiers mois ont été stimulés par une hausse de la demande en Europe Continentale, plus particulièrement de la France et de l’Allemagne. »
« Dans l’avenir, nous prévoyons que de nombreuses transactions aboutissent à la seconde moitié de 2014. Sur l’année, nous pouvons espérer qu’en valeur, le niveau de la région dépasse confortablement celui de 2013. »
Nous considérons que les performances de ce trimestre sont bonnes, et pas uniquement parce que celles de l’année dernière à la même époque avaient été faibles, explique ISG. « Le marché va dans la bonne direction et la comparaison du premier semestre, d’une année sur l’autre, montre la force du marché. Les solides performances, tant en valeur qu’en volume, sur la plupart des secteurs industriels, nous convainquent qu’il ne s’agit pas d’un élément ponctuel. »