Cet article fait partie de notre guide: 5 conseils pour bien connaitre SQL Server

Oracle In-Memory : une option à risque pour les licences

Un ancien employé d’Oracle a dévoilé un problème clé dans la configuration par défaut d'Oracle Database 12c R12.1.0.2, qui pourrait déboucher sur des utilisations non couvertes par les licences.

Un ancien employé d’Oracle a dévoilé au grand jour un problème clé dans la configuration par dfaut d'Oracle Database 12c Release 12.1.0.2, qui pourrait déboucher sur des utilisations non couvertes par les licences des clients.

Dans un billet de blog, Kevin Closson, désormais employé chez EMC, écrit : « J’ai découvert que l’option In-Memory (In-Memory Column Store Feature), liée à une licence différente, était activée par défaut. Avec une simple commande, votre prochain audit de licence deviendra, comment dire, un peu plus amusant ». Selon la liste des tarifs d’Oracle, l’option In-Memory de la base coûte 23 000 dollars par CPU.

Dans un exemple posté sur son blog, Closson décrit comment un DBA, qui ne se serait pas méfié, pourrait être confronté à des coûts de licence en créant une table avec l’option INMEMORY activée.

Toute la difficulté pour les équipes, en charge de la gestion du parc logiciel, est qu’elles ne sont pas supposés examiner les paramètres SQL pour prévenir d’un usage accidentel de licence. « Il n’y a ici aucun moyen d’empêcher une utilisation fortuite de l’option In-Memory Column Store », écrit ainsi Closson.

Selon Mark Flynn, directeur de la campagne Campaign for Clear Licencing, « d’un point de vue conformité et risque côté licence, Oracle est comme un fusil chargé. Les entreprises devraient prendre des mesures pour être sûres de minimiser leur exposition à des dépenses et des pénalités imprévues liées à des audits. »

Ce n’est pas le seul point noir de la base de données. Comme le rapportent nos confrères et partenaires de Computerweekly, la configuration par défaut d’une base Oracle prévoit l’installation des packs Diagnostics et Tuning, à moins que ceux-là aient été expressément désactivés au moment de la procédure d’installation.

Commentant le billet de blog de Closson, Paul Bullen, un spécialiste des problèmes de licences, explique : « nous avons collecté des informations à partir de nombreux serveurs et 57% des instances de la base Oracle Enterprise Edition utilisent le Diagnostic Pack. « Je peux vous assurer que bien moins que 57% de ces instances ont des licences pour Diagnostics Pack. Avec l’augmentation de 50% des coûts liés à cette solution, de nombreuses personnes vont être confrontées à d’importantes factures. »

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