Résultats : SAP au ralenti confirme le décollage de son offre cloud
"Nous sommes en train de réussir notre virage vers le cloud, en aidant nos clients à l'utiliser avec simplicité", a expliqué Bill McDermmott, désormais seul à la tête de SAP, et qui a fait du cloud computing le futur de l’éditeur allemand.
"Nous sommes en train de réussir notre virage vers le cloud, en aidant nos clients à l'utiliser avec simplicité", a expliqué Bill McDermmott, désormais seul à la tête de SAP, et qui a fait du cloud computing le futur de l’éditeur allemand. Reste que SAP a tout de même présenté une chute de 23% de son bénéfice net au deuxième trimestre, à 556 millions d'euros. Un recul dû à des éléments exceptionnels - selon les termes du communiqué – qui ont vu l’éditeur provisionner 289 millions d'euros du fait d’un contentieux avec l'entreprise américaine Versata. Selon le communiqué annonçant les résultats le litige porte sur des brevets et au vu des récents développements de l’affaire devant la justice SAP ne se fait guère d’illusion sur le fait de devoir passer à la caisse. Si les résultats sont donc en deçà des attentes, le chiffre d'affaires de SAP a lui augmenté de 2% au 2ème trimestre, à 4,151 milliards d'euros.
Surtout le groupe est en train de réussir son virage cloud, notamment négocié à coup d’acquisitions qui en font désormais un leader du marché. Sur ce segment d’avenir donc SAP revoit ses objectifs 2014 à la hausse. SAP espère réaliser des ventes (abonnements et services liés) comprises entre 1 milliard et 1,05 milliard d'euros (à changes constants) sur l'ensemble de l'année 2014 contre un objectif précédent de 950 millions à 1 milliard. Sur le deuxième trimestre, l’activité cloud a enregistré 241 millions de chiffre d'affaires (+52%).
SAP affirme également avoir souffert d’un euro fort : à changes constants la croissance du bénéfice opérationnel aurait été de 7%. En normes IFRS (norme internationale tenant compte des taux de change) le bénéfice opérationnel chute en fait de 29%, à 698 millions d'euros.