InterCloud propose des liens dédiés vers les applications Cloud
Afin d’éviter aux entreprise de souffrir des aléas d’Internet, InterCloud leur propose des liens dédiés vers les infrastructures de leurs fournisseurs de services Cloud.
Garantir une qualité de service. C’est ce qui a séduit Schneider Electric. InterCloud propose une solution d’accès privé aux infrastructures de certains fournisseurs de services Cloud, tels que salesforce.com et AWS. Jérôme Dilouya, directeur de l’opérateur, explique disposer de son propre réseau de fibres optiques louées et opérées par ses soins : « pour certains, tels que Salesforce, ce n’est pas si difficile. Ils sont hébergés par Equinix et NTT. Il nous suffit d’héberger nos équipements dans les mêmes centres de calcul et d’en faire un point de présence. » Mais ce n’est pas aussi simple pour tous les fournisseurs de services Cloud : « c’est plus délicat pour certains partenaires qui ont leurs propres centres de calcul, tels qu’Amazon et Microsoft. » Là, des partenariats peuvent être envisagés. A défaut, InterCloud peut s’installer à proximité. Toujours pour Salesforce, Jérôme Dilouya explique être installé dans le même centre de calcul à Londres, Paris et Francfort - « mais pas à Tokyo car le centre de calcul est réservé aux clients japonais et ceux-ci ne constituent pas encore une cible pour nous. »
Si l’approche peut s’avérer convaincante pour des utilisateurs fixes, se connectant depuis l’infrastructure réseau de l’entreprise, elle peut sembler moins convaincante pour les accès mobiles. Pour certains grands comptes, Jérôme Dilouya explique « dupliquer leur passerelle VPN » afin d’assurer une certaine transparence, tout en évitant aux utilisateurs nomades de repasser par l’infrastructure de l’entreprise. Toute en reconnaissant toutefois ne pas maîtriser la part d’incertitude liée à la connexion en mobilité. Mais selon lui, « pour le client, le plus important reste de pouvoir identifier précisément des responsabilités. » Certes, des accords avec des opérateurs mobiles permettraient de créer et de proposer des APN dédiés - « cela va dans le sens de l’histoire » -, mais InterCloud n’a pas encore la masse critique nécessaire pour négocier cela avec les opérateurs. Jérôme Dilouya relativise néanmoins la portée d’une telle offre : « il ne s’agit que d’une séparation logique et contractuelle ». Comprendre : les opérateurs mobiles n’offrent pas, aujourd’hui, de garanties contractuelles permettant à InterCloud de d’assurer la viabilité de ses garanties contractuelles en intégrant les opérateurs mobiles. Ou à tout le moins sans prendre de risques sérieux.
Outre la qualité de service, InterCloud apporte une sécurité supplémentaire en garantissant un cloisonnement du trafic réseau de niveau deux. Mais question d’aller plus loin en standard : « nous voulons rester aussi transparents qu’un opérateur de liens privés international », explique Jérôme Dilouya. La volonté d’une neutralité. Toutefois, selon les demandes, InterCloud est en mesure d’accompagner ses clients pour leur permettre de placer des sondes IDS/IPS au plus près de leurs données sensibles, de déployer et opérer des DNS privés, ou encore des proxy SSL. Mais son ambition affichée est de poser en « tiers de confiance neutre. »