CoreOS et Docker, par défaut sur le cloud de Google
Après l’annonce par AWS de son support de Docker, Google vient de doter sa plate-forme cloud de cette technologie, mais de façon plus indirecte : via le support de CoreOS.
A son tour, Google propose une technologie de coontainer Linux sur sa plate-forme de cloud. Après l’annonce par Amazon Web Services de son support de Docker dans Beanstalk, la firme de Mountain View s’est elle aussi décidée à doter sa plate-forme cloud de cette technologie, mais de façon plus indirecte : via le support de la distribution Linux CoreOS.
Cet OS Linux allégé, développé pour les besoins spécifiques des clusters de serveurs, est désormais accessible sous forme d’image par défaut dans Google Cloud Compute, l’Iaas de Google. Core OS a été ré-architecturé pour s’assoir aux côtés des Red Hat, Debian et Suse, notamment. L'OS a la particularité de s’adosser à la technologie de container Linux Docker, et de faire usage d’une technologie distribuée de partage de configuration baptisé etcd. Ce qui en fait une mécanique à faible empreinte mémoire, taillée pour le clustering dans les datacenters. L’OS ne consomme que 161 Mo de RAM, soit 50% de moins qu’un OS Linux classique.
« CoreOS est un hôte idéal pour les systèmes distribué et Google Compute Engine est une base parfaite pour les clusters CoreOS », explique Brandon Philips, l’un des concepteurs du projet dans un billet de blog. CoreOS cotoiera les autres OS Linux, proposés par défaut sur la plate-forme Google, depuis son centre de contrôle, précise-t-il encore.
CoreOS supporte les spécificités du Cloud de Google, comme le load balancing ainsi que les replica pools, qui permettent de gérer des pools de VM à partir d’un "template" unique, comme l’indique Google. Ce qui permet de dimensionner facilement les applications entre régions et zones, explique encore Brandon Philips.