Red Hat branche MongoDB dans son PaaS OpenShift Enterprise
Red Hat a mis à jour la version Enterprise de son Paas OpenShift (désormais en version 2.1) en lui greffant le support de MongoDB et en ajoutant le concept de régions et de zones.
La semaine dernière, Red Hat a mis à jour la version Enterprise de son Paas OpenShift (désormais dans sa version 2.1) en lui greffant deux nouveautés clés : l’ajout prochain d’une cartouche MongoDB - qui n’était jusqu’alors supportée que sur la version cloud public du Paas (OpenShift Online) - et l'arrivée du concept de régions et de zones que les entreprises peuvent définir pour mieux segmenter leurs charges.
Annoncé en 2012, OpenShift Enterprise est la déclinaison de sa technologie de Pass que Red Hat destine aux déploiements en environnement de cloud privé, sur site. La gamme OpenShift se compose également d’une déclinaison cloud public baptisé OpenShift Online. ces deux moutures reposent sur la même base de code open source, OpenShift Origin.
Le support de MongoDB, qui aujourd’hui reste la base de données phare du mouvement NoSQL, était jusqu'alors cantonné à la version Online du Paasde Red Hat. Il s’étend à la déclinaison Enterprise explique Mike Barrett, chef de produit Red Hat, dans un billet de blog, confirmant que ce support sera prochainement inclus dans la prochaine montée en gamme de la 2.1. Dans le vocabulaire Red Hat, une cartouche (cartridge) est un package qui se charge dans OpenShift. Outre MongoDB 2 .4, Red Hat ajoute également le support de MySQL 5.5, Python 3.3 ou encore PHP 5.4.
Autre nouveauté à retenir, la possibilité de répartir sur OpenShift son application par région et par zone et de choisir plus finement la couche d’infrastructure correspondante, par exemple. Red Hat indique également qu'OpenShift sait automatiquement utiliser des infrastructures sur plusieurs zones d'une même région afin de renforcer la disponibilité et la résilience de l’application.
Parmi les autres nouveautés, on note également une méthode pour consolider les logs et pour stocker les indicateurs clés de la plate-forme ainsi que des possibilités renforcées de collaboration entre plusieurs équipes de développeurs ou des responsables opérationnels, dans une démarche DevOps