BlackBerry réduit ses pertes
Le Canadien vient de déclarer une perte nette de 423 M$ au dernier trimestre de son exercice 2014, clos le 1er mars, contre 4,4 Md$ trois mois plus tôt. Mais son chiffre d’affaires continue de reculer.
Le début d’un redressement ? Difficile d’y croire encore. BlackBerry vient de faire état d’une perte nette de 423 M$ pour le dernier trimestre de son exercice fiscal 2014, clos le 1er mars dernier. C’est assurément bien mieux qu’une perte de nette de 4,4 Md$ au trimestre précédent. Mais cela moins bon qu’une perte nette de 94 M$ un an plus tôt. Pour autant, John Chen, nouveau Pdg du constructeur exprime sa satisfaction dans un communiqué : « je suis très satisfait de nos progrès et de l’exécution de la stratégie que onus avons définie il y a trois mois. Nous avons significativement industrialisé les opérations, atteignant ainsi notre objectif de réduction des coûts avec un trimestre d’avance. »
Certes, BlackBerry affiche une marge brute de 43 % au dernier trimestre de son exercice, contre 34 % au précédent, ainsi qu’une réduction des dépenses d’exploitation de 51 % par rapport au premier trimestre de son exercice. Mais ce sont pour ainsi dire les seuls chiffres véritablement positifs ici. Le chiffre d’affaires du Canadien s’est ainsi établi à 976 M$ sur la période, soit 18 % de moins qu’au troisième trimestre de son exercice. Ou encore un recul de 64 % sur un an… Et pour l’heure, difficile de dire que BlackBerry OS 10 a trouvé son public, l’essentiel des ventes de terminaux se faisant sur l’écoulement des stocks de smartphones BlackBerry 7. Ainsi, 3,4 millions de terminaux ont trouvé preneur au dernier trimestre de l’exercice fiscal du constructeur, dont 2,3 millions sous BlackBerry 7, pour un total d’environ 1,3 million de nouvelles unités livrées - contre 1,9 million au trimestre précédent.
Et les liquidités du Canadien de continuer de reculer, à 2,7 Md$ au premier mars 2014, contre 3,2 Md$ trois mois plus tôt. Toutefois, John Chen assure que « BlackBerry est aujourd’hui sur des bases financières plus solides, et en chemin pour retrouver croissance et rentabilité ».