T-Systems et Atos restructurent en Allemagne
T-Systems va supprimer 1 emploi sur 6 en Allemagne, tandis qu'Atos annonce la fermeture de son bureau de Francfort, supprimant au passage 3% de ses effectifs outre-Rhin.
L’Allemagne pas épargnée par la crise qui frappe le marché de l’intégration IT. À quelques jours d’intervalle, T-Systems a ainsi annoncé près de 5 000 suppressions d’emploi outre-Rhin, tandis qu’Atos annonçait la fermeture de ses bureaux de Francfort et la suppression de 300 postes, soit environ 3% de ses effectifs allemands.
Chez T-Systems l’addition devrait être sensiblement plus douloureuse. Dans le cadre de son plan T-Systems 2015+, la SSII filiale de Deutsche Telekom devrait ainsi se séparer d’un salarié sur six d’ici à la fin 2015. 4 900 salariés sur un total de près de 29 000 outre-Rhin devraient ainsi quitter la firme, dont 2 700 cette année). Comme ses homologues T-Systems souffre de la crise du marché de l’intégration mais aussi de celui de l’outsourcing. La firme souhaite accélérer sa mutation vers le cloud, veut améliorer ses marges – inférieures à celles de ses homologues - et sa contribution financière au groupe.
Il est à noter que T-Systems a déjà cédé ses activités d’intégration en France à DACP en juin 2013 et s’est aussi séparé en mars 2013 de ses activités Italiennes. En France, la cession a permis à T-Systems de se délester de 520 salariés, basculés dans une nouvelle entité, Novia Systems. En Italie, 260 ex-salariés de T-Systems ont rejoint Engineering, l’une des grandes SSII transalpines (7 000 salariés et environ 770 M€ de CA).