Robolution Capital : un fonds de 80 M€ pour la robotique de services
Ce mardi 4 mars, Arnaud de Montebourg, ministre du Redressement productif a officiellement inauguré le fonds d’investissements Robolution Capital dont la vocation est de soutenir les entreprises tant françaises qu’européennes du secteur de la robotique de services.
Vers la structuration d’une filière de la robotique de services en France. Ce mardi 4 mars, Arnaud de Montebourg, ministre du Redressement production a officiellement inauguré le fonds d’investissements Robolution Capital dont la vocation est de soutenir les entreprises tant françaises qu’européennes du secteur de la robotique de services. Ce fonds, qui constitue une mesure phase du programme France Robots initiatives, est doté de 80 millions d’euros, issus de financements publics, via BPI France et le Fonds Européen d’Investissement, et privés, géré par Orkos capital, et Bruno Bonnell - Pdg de la société Robopolis, président du syndicat français de la robotique Syrobo - et organisateur du salon lyonnais Innorobo. Ce dernier est également à l’origine de ce fonds, imaginé il y a plus d’un an.
Thalès, Orange, EDF, AG2R La Mondiale ont notamment participé au financement ainsi que des investisseurs individuels comme Marc Simoncini, fondateur de Meetic, affirme l’AFP.
Ce fonds vise à « contribuer activement au développement du secteur sur le continent européen en soutenant par ses investissements les entreprises spécialisées sur le marché de la robotique de services domestique et professionnelle », indique un communiqué.
Robolution compte investir dans des entreprises à différents stades de leur évolution, de la phase d’amorçage au capital développement. Selon le stade de maturité, il investira de 300 000 euros à 3 millions d’euros. Nombre de secteurs de la robotique de services sont visés, le communiqué évoquant les drones, les voitures autonomes, les robots de surveillance ou d’inspections, les robots médicaux, les robots nettoyeurs, les robots agricoles, les robots d’assistance à la personne, les robots majordomes et les robots de construction.
Selon les chiffres de l’IFR (International Federation of Robotics - Fédération internationale de la robotique), le marché de la robotique de services a représenté 17 milliards d’euros en 2013 et devraient atteindre 100 milliards d’euros en 2018.