Google dote officiellement sa plate-forme cloud d’une base SQL
La société de Mountain View a officiellement annoncé la disponibilité de son service de base SQL en cloud, sobrement baptisé Cloud SQL, dévoilé en octobre 2011.
Et une nouvelle brique à la Cloud Platform de Google. La société de Mountain View a officiellement annoncé la disponibilité de son service de base de données SQL en cloud, sobrement baptisé Cloud SQL, qu'il avait dévoilé pour la première fois en octobre 2011. Ce service, dont la conception avait été déclenchée par une forte demande des utilisateurs, vient ajouter à l’arsenal de services cloud de Google une composante de SGBD SQL, complémentaire à BigTable, la première base de données sortie sur le Cloud. Surtout, ce service, qui entre directement en concurrence avec le service de base de données relationnelle d’Amazon AWS (RDS), constitue un élément clé de la démarche de Google visant à se doter d'une plate-forme intégrée de cloud. Le service SQL s'intègre ainsi étroitement avec les couches Iaas (Compute Engine), Paas (App Engine), et stockage (Google Storage) de la société. Il ne sera pas le dernier service de données de la marque : Outre son service BigQuery et le service Cloud SQL, Google travaille en effet au développement d'une base de données NoSQL, en colonnes, non relationnelle, baptisée Google CloudDataStore pour donner le change à DynamicDB d’AWS.
Dans sa version finale, Cloud SQL propose le chiffrement AES-128 des données. Google indique aussi que les connexions externes peuvent être chiffrées via SSL. Côté disponibilité, Google promet une réplication (synchrone ou asynchrone) multi-site (UE et US), garantissant ainsi un SLA de l’ordre de 99,95%. Le service, qui est adossé sur la version 5.5 de MySQL, supporte des base de données jpouvant atteindre jusqu’à 500 Go.
Côté tarification, Google s’appuie sur une démarche à deux vitesses : sous forme de package ou à l’usage. Mountain View précise dans une FAQ qu’il est préférable d’utiliser la formule « package » si l’instance est utilisée plus de 450 heures / mois. A titre indicatif, la première instance à l’usage, baptisée D0 (avec 0,125 Go de RAM) est facturée 0,025$ par heure. A cela s’ajoute le stockage et le trafic. La même instance, mais sous forme de package (0,5 Go de stockage , 200k de trafic I/O par jour, avec un maximum de 25 connexions en simultanée) est facturée 0,36$.