Oracle officiellement commercialisé sur Azure le 12 mars
A partir du 12 mars, le partenariat signé entre Oracle et Microsoft donnera officiellement ses premiers fruits avec le début de la commercialisation de l’offre commune.
A partir du 12 mars, le partenariat signé entre Oracle et Microsoft donnera officiellement ses premiers fruits avec le début de la commercialisation de l’offre commune. A partir de cette date, les solutions de la firme de Larry Ellison seront disponibles - et facturées - sous forme de VM Oracle, sur l’infrastructure Azure. Sont ainsi concernées Oracle Database (standard et entreprise edition), le serveur d’applications WebLogic (standard et entreprise edition), Oracle Linux, ainsi que Java (standard edition). Ces VM Oracle, accessibles depuis la Windows Azure Gallery, sont des VM Windows Server dans lesquelles ont été installées les solutions d’Oracle, résume ainsi Microsoft sur son site qui annonce le début de la commercialisation. Ses solutions sont également supportées dans des VM Oracle Linux.
Cet accord surprenant, signé entre ces deux partenaires pourtant fortement concurrents sur le terrain du cloud, remonte à juin 2012. A l’occasion de l’édition 2013 d’OpenWorld, Oracle avait annoncé la première disponibilité à des fins de test des briques du groupe sur Azure : Oracle 12c ainsi que WebLogic. A la clé de ce partenariat, un support assuré par Oracle sur la plate-forme Azure.
A partit du 12 mars, ces VM sortent de leurs phases de test (Preview) et sont ainsi facturées selon une tarification associant le licencing Oracle et le coût d’Azure. Quant à ceux ayant choisi une VM Oracle Linux, aucun frais ne sera prélevé sur la solution Oracle. Microsoft factura seule la VM Linux dans laquelle s’exécutent les applicatifs Oracle.
Parlant du support de la plate-forme d’AWS à l’occasion d’Oracle CloudWorld qui s’est tenu à Paris fin janvier, Thomas Kurian, vice président en charge du développement produit chez Oracle, avait expliqué que « les services Java et Paas d’Oracle peuvent certes être placés sur d’autres plates-formes cloud, mais Oracle ne peut pas les maintenir comme il le fait sur Oracle Cloud », poussant ainsi fortement - et presque paradoxalement avec la disponibilité d’Oracle sur Azure - la propre offre de cloud public de l’éditeur.