Cegid remet le paquet sur les collectivités
A l'heure où la facilitation des démarches administratives en ligne recueille un quasi-plébiscite parmi les français (selon le sondage BVA/Syntec numérique), défiant ainsi autant les collectivités que l'administration centrale, Cegid entend y prendre sa part en ciblant principalement les petites structures (communes de moins de 5000 habitants).
A l'heure où la facilitation des démarches administratives en ligne recueille un quasi-plébiscite parmi les français (selon le sondage BVA/Syntec numérique), défiant ainsi autant les collectivités que l'administration centrale, Cegid entend y prendre sa part en ciblant principalement les petites structures (communes de moins de 5000 habitants).
Le portail de services 100% SaaS lancé cette semaine à leur intention couvre l'ensemble des fonctions métiers : de la relation avec les usagers jusqu'aux fonctionnalités habituelles de paie, compta, facturation, dématérialisation, assorties de suivi des indicateurs clés (tableaux de bord), de worflow, et de flux d'information dédiés (gestion légale et institutionnelle).
Ce regain d'offensive vers le secteur public s'adosse certes à la forte progression du SaaS dans l'activité de l'éditeur lyonnais (+41,5% en 2013). Mais il ne part pas d'une page blanche, loin s'en faut. En 2011 déjà, alors que le groupe venait de digérer l'absorption de Visa Informatique, deux ans après celle de Civitas, deux acteurs historiques de l'informatisation des collectivités, ce segment représentait déjà quelque 20 millions d'euros dans le chiffre d'affaires du groupe. Et déjà, il y a trois ans, l'offre SaaS pointait son nez avec un portail de services macollectivité.com. Une relance opportuniste, donc, visant de plus à confirmer l'accélération du virage technologique de l'éditeur vers le cloud et les modalités SaaS (38 M€ de chiffre d'affaires en 2013 contre 26,9 M€ en 2012, alors que les ventes de licences, soit 177,9 M€, ne progressaient que de 7%).