Risc Group : les trois autres repreneurs enfin connus
Après la reprise de STS Group par Cecurity, les trois autres entités liquidés du groupe STS, sont reprises par Sewan et la financière LR. 131 emplois sont ainsi préservés.
On en sait désormais plus sur le démantèlement de Risc Group après la mise en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce de Nanterre des quatre entités juridiques composant le groupe, RISC-Group SA, STS-Group SA, RISC IT Solutions SA et DEAL IT SA. Ces quatre sociétés poursuivront leur activité jusqu’au 10 janvier avant la reprise de leurs actifs par les différents acquéreurs.
Comme nous le révélions le 23 décembre, STS-Group a été acquis par Cecurity.com, la société dirigée par Alain Borghesi pour 370 001 €. Cecurity a au passage repris 18 salariés du groupe.
L’hébergeur et fournisseur de services Cloud RISC IT Solutions (qui opérait sous la marque Navaho) est cédé à SEWAN Communications, la société de communications unifiées dirigée par Alexis De Goriainoff, pour 1,5 M€. Sewan va reprendre au passage 73 salariés.
Risc Group et Deal IT repris par la Financière LR
RISC-Group et Deal IT sont, quant à eux repris pour un total de 150 000 € par la Société Financière LR, dirigée par Lionel Rozenberg, par ailleurs président d’Intercall, propriétaire de Kertel et repreneur en 2012 d’IC Telecom. Financière LR reprend au passage 40 salariés (dont 35 de RISC-Group). Il est à noter que par le passé, Lionel Rozenberg s’est illustré avec Endeis Telecom, un opérateur télécom dont les pratiques en matière de présélection « forcée » avaient attiré les foudres de France Télécom – ses commerciaux se faisaient régulièrement passer pour des salariés de France Télécom afin de convaincre le chaland de migrer vers les offres d’Endeis. Le tribunal de commerce de Paris avait finalement interdit fin 2006 à Endeis d’usurper l’identité de l’opérateur historique. En 2009, Endeis avait aussi été poursuivi avec succès par la Confédération Syndicale des familles et Rozenberg avait été condamné en appel pour «publicité mensongère ou de nature à induire en erreur par personne morale». Pour la petite histoire, Iliad avait détenu 50% de l’opérateur avec Rozenberg et c’est le même Iliad, dirigé par Xavier Niel, qui lui a revendu Intercall en 2009 après avoir été condamné pour violation d'une clause de non-concurrence suite au rachat d'Alice en 2008.
Au final, ce sont donc 131 contrats de travail sur 167 qui sont préservés à la suite du démantèlement du groupe STS/Risc. Rappelons qu’il y a deux ans, l’ensemble employait près de 300 salariés.