Google renforce son implication dans l’OIN
Google a décidé de renforcer son implication dans l’OIN (Open Invention Network) en intégrant officiellement le conseil d'administration de l’organisation de protection de l’Open Source.
Google a décidé de renforcer son implication dans l’OIN (Open Invention Network) en intégrant officiellement le board de l’organisation de protection de l’Open Source.
Créée en 2005, cette structure s’est fixée pour mission de protéger Linux et la communauté Open Source de toute attaque juridique pour violation de brevets. Pour cela, l’ONI tient à disposition de ses membres et de ses supporters un portefeuille de brevets qu’il a acquis ou hérité de ses membres et qu'il propose sous forme de licences sans royalties. En échange, les membres de l’OIN s’engagent à ne pas se poursuivre devant les tribunaux.
Google avait déjà mis un pied dans l’OIN en 2007, en tant que simple utilisateur des licences. Puis avait une première fois monté d’un cran dans l’organisation en optant pour le rang d’Associate Member. En devenant un membre à part entière, il augmente ainsi sa participation financière et renforce son engagement dans la cause de l’Open Source, indique l’OIN. À ce titre, il rejoint IBM, Red Hat, Sony, NEC, Philips et Suse.
Dans un billet de blog, Chris DiBona, le directeur de l’Open Source chez Google, explique cette décision par la montée en puissance des menaces potentielles ciblant Linux. «L’Open Source foisonne, et les menaces qui vont avec également, particulièrement à travers les brevets », explique-t-il.
Rappelons également qu’en août 2012, l’OIN avait annoncé détenir 18 brevets portant sur la machine virtuelle Dalvik, qui est l'un des éléments clés du système Android. À l’époque, Google était au centre d’un procès intenté par Oracle qui accusait Mountain View d’avoir violé le copyright de Java dans Android. Google a emporté la première manche mais Oracle a fait appel...