Les licences logicielles, volet négligé de la consumérisation
Selon une étude IDC pour Flexera, les entreprises n’anticipent pas assez les risques de conformité associés aux licences logicielles dans le cadre de la consumérisation de leur IT.
La gestion du cycle de vie des licences logicielles serait le point noir de la consumérisation de l’IT, selon une étude IDC pour Flexera, conduite auprès de 750 entreprises dans le monde entier. Et pourtant, le phénomène prend de l’ampleur. Ainsi, d’ici à deux ans, 85 % des entreprises sondées prévoient d’avoir déployé une solution de gestion des terminaux mobiles (MDM), contre 65 % pour une solution de MAM - gestion des applications mobiles. Et 63 % prévoient de disposer, d’ici à la fin 2015, de leur propre magasin applicatif interne.
La question des licences logicielles n’est pas complètement oubliée. 79 % des entreprises sondées assurent y être sensibles et avoir pris un minimum de mesures pour gérer ces licences. 44 % auraient déjà déployé une solution d’optimisation des licences logicielles. Reste que plus de 50 % des entreprises interrogées n’ont pas de projet d’associer leurs magasins applicatifs avec des processus de gestion de la conformité et d’optimisation des licences logicielles : 35 % ne savent pas comment le faire, et 24 % ne le prévoient pas.
Amy Konary, vice-président recherche licences et provisioning logiciel chez IDC, relève ainsi, dans un communiqué, que « beaucoup de programmes de consumérisation de l’IT, comme les projets BYOD et les AppStores d’entreprise, peuvent être à l’origine de risques de non conformité et de coûts non anticipés. Un aspect essentiel que les entreprises ont intérêt à prendre en considération pour éviter d’en subir les conséquences. »